Sur ce sujet au moins, Laurent Wauquiez ne dévie jamais. « L’avenir de la Nouvelle-Calédonie s’écrit dans la France », assure le patron des députés Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale interrogé, lundi 30 juin, par la chaîne Outre-Mer la 1ère. En 2019, il promettait même – depuis Nouméa – « l’apocalypse » pour « le Caillou » en cas d’une victoire du oui au référendum sur l’indépendance de l’archipel.
Dans son parti, le député de la Haute-Loire est l’un des rares pontes LR à suivre de très près le dossier néo-calédonien. Virginie Ruffenach, cheffe du groupe Le Rassemblement-Les Républicains au Congrès de Nouvelle-Calédonie, admettait il y a quelques mois trouver en lui son principal interlocuteur. M. Wauquiez doit d’ailleurs se rendre sur place à la rentrée. D’ici là, le vaincu de l’élection pour la présidence du parti LR compte bien faire entendre la voix de la droite sur le sujet. « Nous n’accepterons jamais une solution qui ouvre la porte à une sortie de la Nouvelle-Calédonie, de la France et de la République, prévient-il. La droite républicaine ne soutiendra pas un gouvernement qui proposerait ça, jamais. »
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