Après des débuts à l’école de la série Z fauchée façon Troma, une petite fabrique new-yorkaise de nanars trash et délirants, James Gunn s’est hissé au sommet de l’industrie du divertissement hollywoodien grâce au succès des Gardiens de la galaxie, une trilogie réalisée sous l’égide de Marvel. C’est désormais le concurrent d’en face, l’entité DC Studios, qu’il dirige avec le producteur Peter Safran, présidant aux destinées de l’univers filmique associé. Après The Suicide Squad, en 2021, il s’attaque à un monument de la maison avec Superman, qui décape l’image d’airain du héros en combinaison bleue.
Dès la première scène, on découvre Superman à terre, vaincu. Vouliez-vous rendre le mythe plus humain ?
Oui. Je voulais que les gens accèdent à une facette méconnue de Superman. Il a déjà été blessé dans les comics, mais, ici, c’est vraiment un moment où il est au plus bas, ce qui est rare comme point de départ pour un film de Superman, ou même pour un film de super-héros.
Votre Superman fait même l’objet d’une campagne de diffamation. Est-ce le rôle du héros que vous vouliez remettre en cause ?
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