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Les demandes de réparation de deux anciens requis du STO définitivement rejetées par la justice

Espace PressePar Espace Pressejuillet 9, 2025
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La cour administrative d’appel de Marseille a rejeté, mardi 8 juillet, la demande de deux anciens requis du service du travail obligatoire (STO), aujourd’hui centenaires, qui réclamaient une indemnisation de l’Etat pour leurs années de travail forcé en Allemagne durant la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui âgé de 103 ans, Albert Corrieri réclamait 43 200 euros, soit 10 euros de l’heure, au titre de sa rémunération pour la période de travail accomplie dans l’usine IG Farben de Ludwigshafen, du 13 mars 1943 au 15 avril 1945. Erpilio Trovati, 102 ans, réclamait lui 33 400 euros pour ses treize mois de STO dans une usine chimique près de Düsseldorf.

La cour a rejeté les demandes des deux hommes en se fondant, « à titre principal, sur la loi du 14 mai 1951 relative au statut des personnes contraintes au travail en pays ennemi », a expliqué la cour administrative d’appel de Marseille dans un communiqué transmis mercredi. « Cette loi avait permis l’indemnisation des préjudices de toute nature causés aux victimes » du STO, « y compris, le cas échéant, leur préjudice financier », a précisé la cour.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « STO, les oubliés de la victoire », sur France.tv : la longue marche pour la réhabilitation d’une jeunesse française « livrée aux nazis »

A l’audience, le 24 juin, à laquelle les deux centenaires n’avaient pas assisté, la rapporteuse publique avait recommandé le rejet de leur requête, invoquant comme en première instance la prescription. « L’indemnité forfaitaire fixée par la loi du 14 mai 1951 couvre bien le préjudice subi », avait-elle estimé, mettant en garde contre « les conséquences vertigineuses d’une imprescriptibilité ».

Combat pour la mémoire

« Cette loi n’évoque pas le paiement des heures de travail du STO. Cette loi vise les blessures, les invalidités… Ce qui n’est pas le paiement des heures de travail », avait alors fait valoir l’avocat des deux hommes, Me Michel Pautot. « Il n’est pas logique de ne pas avoir accordé le paiement du salaire de ces déportés », a-t-il ajouté dans un communiqué, après la décision de la cour d’appel.

« Notre combat pour l’histoire, pour la mémoire et pour la France doit se poursuivre », assure-t-il. « Etant donné que les rescapés déportés du STO sont au nombre de quatre ou cinq, nous en appelons à la création d’un fonds d’indemnisation et à un changement de la loi pour reconnaître les crimes contre l’humanité » dont ils ont été victimes, a demandé Me Pautot.

« J’irai jusqu’au bout », confiait de son côté Albert Corrieri au Monde avant la décision, expliquant mener un combat avant tout symbolique pour la mémoire. L’argent, « tant pis si on ne me le donne pas », ajoutait-il. Employé dans un restaurant du Vieux-Port à Marseille, Albert Corrieri avait été envoyé à 20 ans par le régime de Vichy dans une usine de charbon de Ludwigshafen pour soutenir l’effort de guerre allemand. A 103 ans, il garde une blessure au bras d’un bombardement allié qui a tué l’un de ses camarades.

Au total, près de 650 000 Français sont partis en Allemagne dans le cadre du STO. Ils ne sont plus qu’« une dizaine, peut-être » encore vivants en France, selon l’Association nationale pour la mémoire du travail forcé.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Pas des collabos et pas des lâches » : les derniers requis du STO, les oubliés de l’histoire, se racontent

Le Monde avec AFP

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