Les Bleues ont confirmé l’adage selon lequel l’union fait la force. En deux rencontres à l’Euro 2025, dix-huit Tricolores sur vingt-trois ont eu la chance d’être titulaires au moins une fois et vingt sont au moins entrées en jeu.
Mercredi 9 juillet, à Saint-Gall, en Suisse, cette large revue d’effectif n’a pas empêché l’équipe de France de l’emporter contre le Pays de Galles, grâce à des buts de Clara Mateo, Kadidiatou Diani, Amel Majri et Grace Geyoro. Seules les deux gardiennes remplaçantes – Constance Picaud et Justine Lerond – ainsi que la capitaine Griedge Mbock, ménagée pour une douleur au mollet, n’ont pas encore foulé les pelouses helvètes.
Pour le moment, le pari collectif du sélectionneur Laurent Bonadei fonctionne. Depuis le début du rassemblement début juin, le Varois met un point d’honneur à transmettre un message clair à ses joueuses : « Il n’y a pas de titulaires. » Ses joueuses ne sont « pas en concurrence » mais elles sont « complémentaires ».
Laisser l’individualisme aux vestiaires
Le travail sur l’état d’esprit de son groupe a été l’une de ses priorités. Les Bleues sont priées de laisser l’individualisme aux vestiaires. « A partir du moment où je sais que les joueuses mettent leur ego de côté, je n’ai pas la culpabilité de me dire que je vais mettre une joueuse sur le banc », expliquait-il, mardi, en conférence de presse.
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