Le défilé des moissonneuses-batteuses ne s’est pas interrompu le lundi 14 juillet, jour de fête nationale. Dans la dernière ligne droite, la moisson de blé bat son plein en France. Plutôt précoce cette année, avec une dizaine de jours d’avance, elle devrait s’achever vers le 20 juillet. Sans attendre, le ministère de l’agriculture a publié, mardi 15 juillet, ses prévisions de récolte. Celle-ci s’annonce de belle facture, avec une production de blé tendre estimée à 32,6 millions de tonnes, en forte hausse de 27 % sur un an.
« Les épisodes de canicule n’ont pas eu d’effet sur les blés. Les rendements sont globalement satisfaisants, et d’autant meilleurs que les semis ont été effectués tôt », précise Benoît Piétrement, président du conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer.
Un véritable soulagement, après une année 2024 plombée par une météo trop pluvieuse. A près de 25,5 millions de tonnes, en chute libre de plus d’un quart sur un an, ce millésime décrochait alors le titre peu enviable de pire récolte depuis quarante ans. Pour la campagne en cours, le rebond de la production est surtout lié à un retour à meilleure fortune des rendements, attendus en progression de 19 % à 72,6 quintaux par hectare. La superficie cultivée en blé, même si elle dépasse celle de 2024, reste inférieure à celle de la moyenne des années 2020-2024.
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