Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Airbags Takata : l’UFC-Que choisir lance une action de groupe contre Stellantis en France

juillet 22, 2025

Iran : Amnesty International réclame une enquête pour « crime de guerre », après les frappes israéliennes contre la prison d’Evin

juillet 22, 2025

Les défis sociaux d’un Mexique vieillissant

juillet 22, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juillet 22, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Entreprise
Entreprise

L’industrie de la défense au défi de la montée en cadence

Espace PressePar Espace Pressejuillet 21, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

L’intendance suit-elle ? Trois ans après le lancement par Emmanuel Macron du concept d’économie de guerre, dans la foulée de l’invasion russe en Ukraine, l’industrie d’armement française peine à changer de dimension. La hausse importante de l’effort budgétaire pour la défense, annoncée le 13 juillet par le chef de l’Etat, est indispensable pour accompagner cette mise à niveau. Cependant passer d’une production formatée pour temps de paix à un complexe militaro-industriel adapté au nouveau contexte géopolitique n’est pas qu’une question de moyens financiers, mais aussi d’organisation.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Armement : comment l’industrie française se mobilise

La problématique se pose essentiellement en termes de changement d’échelle et de rythme nécessitant une remise à plat de la logique de production. Celle-ci a été jusqu’à présent tournée vers une fabrication en flux tendu et en petites séries, destinée soit au ministère de la défense, soit à l’exportation, avec des délais de livraison peu exigeants. Or, une économie de guerre réclame de produire massivement, régulièrement et dans des délais contraints. Le tissu industriel français, affaibli par des années de sous-investissements, de rationalisation et de commandes épisodiques, doit profondément se transformer à la fois sur le plan qualitatif et sur le plan quantitatif.

La montée en puissance pour tendre vers ce modèle s’est heurtée ces derniers mois à plusieurs obstacles. Sans commandes fermes, les industriels ne peuvent pas investir dans de nouvelles capacités de production. Celles-ci sont aujourd’hui au bord de la saturation. Or le carnet d’ordres passé aux grands groupes d’armement par la direction générale de l’armement (DGA), bras armé de l’Etat en matière d’acquisitions militaires, a été perturbé par le vote tardif du budget 2025. La situation est désormais en passe d’être résolue. Au retard pris il s’ajoute des pratiques comptables pénalisantes pour les entreprises. Les reports de charges, qui consistent pour la DGA à ne payer que l’année suivante des matériels déjà livrés, constituent un frein à la mobilisation de l’appareil productif.

Coordination au niveau européen

Autre angle mort, la fragilité de la base industrielle et technologique de défense, constituée de milliers de petites et moyennes entreprises et d’entreprises de taille intermédiaire. Les grands groupes comme Thales, Safran, Dassault ou KNDS dépendent d’un tissu de sous-traitants qui manquent de visibilité sur les carnets de commandes, d’accès au financement et de soutien pour recruter ou investir. Si les donneurs d’ordre et les pouvoirs publics ne protègent pas davantage cet écosystème pour le faire grandir, c’est l’ensemble qui risque de se gripper. Or, à ce jour, les dispositifs d’aides restent fragmentés, lents et peu lisibles.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Défense : le défi industriel de la « montée en cadence »

Enfin, le pari ne pourra réussir sans une meilleure coordination au niveau européen sur les normes, les besoins, les priorités industrielles. Si chaque Etat membre continue à développer ses propres équipements, ses propres munitions, sans volonté de s’inscrire dans un minimum de mutualisation, l’effort européen risque d’être dilué et finalement de perdre en efficacité. Le fait que les tentatives de projets communs, comme le char du futur (MGCS) ou le système de combat aérien (SCAF), s’enlisent dans des rivalités nationales et des inerties politiques est de mauvais augure.

L’économie de guerre, ce n’est pas seulement produire plus ; c’est aussi décider plus vite, mieux anticiper et coordonner les efforts au niveau national comme européen. Tant que ces conditions ne seront pas remplies, la montée en cadence de l’industrie de la défense restera un vœu pieux.

Le Monde

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Airbags Takata : l’UFC-Que choisir lance une action de groupe contre Stellantis en France

Entreprise juillet 22, 2025

Retraite : à 55 ans, il n’est pas trop tard pour économiser

Entreprise juillet 22, 2025

Loi Duplomb : comment la gauche veut rebondir sur le succès de la pétition

Entreprise juillet 22, 2025

Club Med : Stéphane Maquaire est nommé président-directeur général

Entreprise juillet 21, 2025

Budget 2026 : « Catastrophés », « écœurés », les syndicats manifestent leur colère

Entreprise juillet 21, 2025

Entre les patrons de la Silicon Valley et la gauche américaine, histoire d’un divorce

Entreprise juillet 21, 2025

Vendanges : la condamnation à de la prison ferme pour traite des êtres humains en Champagne, « une épée de Damoclès pour ceux qui exploitent la misère humaine »

Entreprise juillet 21, 2025

Le nouveau patron de Stellantis solde l’ère Tavares en annonçant plus de 2 milliards d’euros de perte au premier semestre

Entreprise juillet 21, 2025

Dans les Ehpad Emeis, Arpavie et SOS Seniors, des soignants toujours en sous-effectif

Entreprise juillet 21, 2025

Actualité à la Une

Iran : Amnesty International réclame une enquête pour « crime de guerre », après les frappes israéliennes contre la prison d’Evin

juillet 22, 2025

Les défis sociaux d’un Mexique vieillissant

juillet 22, 2025

Black Lives Matter : un policier américain condamné à de la prison pour la mort de Breonna Taylor

juillet 22, 2025

Choix de l'éditeur

Au Bangladesh, un avion militaire s’écrase sur une école, faisant au moins 27 morts, dont 25 enfants, et une centaine de blessés

juillet 22, 2025

Aux Etats-Unis, un ancien policier condamné à trente-trois mois de prison pour la mort de Breonna Taylor, icône du mouvement Black Lives Matter

juillet 22, 2025

Scandale des airbags Takata : l’UFC-Que Choisir lance une action de groupe contre Stellantis

juillet 22, 2025

A Paris, Montmartre face à une pression touristique galopante : « En tant qu’habitants, on se sent comme les personnages d’un parc d’attractions »

juillet 22, 2025

« Dans l’action de l’armée israélienne à Gaza, il y a une dimension de vengeance »

juillet 22, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?