Au lendemain de l’ascension du mont Ventoux (Vaucluse) et à la veille d’une arrivée très attendue au sommet du col de la Loze (Savoie), les sprinteurs et les baroudeurs vont pouvoir se dégourdir les jambes. Entre la ville étape inédite de Bollène (Vaucluse) et la préfecture de la Drôme, Valence, le programme de la 17e étape du Tour de France 2025, mercredi 23 juillet, est constitué de 160,4 kilomètres de plat… ou presque. Car en longeant presque continuellement le Rhône à l’est de Montélimar, les coureurs traversent une région où la plaine n’est qu’éphémère. Ainsi, l’étape est ponctuée du col du Pertuis (3,7 kilomètres à 6,6 %, 4e catégorie) et de celui de Tartaiguille (3,6 kilomètres à 3,5 %, 4e catégorie).
Si le final vers Valence semble simple, il augure d’une lutte acharnée entre les « grosses cuisses » du peloton, les sprinters, qui auront sans doute à cœur de profiter d’une rare occasion pour briller – et engranger des points au classement pour le maillot vert – d’ici aux Champs-Elysées, le 27 juillet. A moins qu’une échappée ne vienne déjouer les plans de leurs équipes et les pronostics. La potentielle apparition du vent dans les cinquante derniers kilomètres de la journée – « comme souvent dans le secteur » rappelle le directeur de la course, Christian Prudhomme – pourrait aussi faire des dégâts : gare aux bordures !
Le départ réel de cette 17e étape sera donné sur les coups de 13 h 50.
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