Deux semaines durant, Tadej Pogacar avait déroulé sa supériorité, comme s’il écrivait seul le scénario d’un Tour de France 2025 déjà plié. Puis, sans avertir, le récit s’est dérobé sous nos yeux : le panache s’est mué en flou, la clarté en énigme, et le maillot jaune, jusqu’alors si lisible, est devenu le premier mystère d’une épreuve qui ne semble plus tout à fait savoir ce qu’elle raconte. Le champion du monde a pris la 3ᵉ place de la 19ᵉ étape entre Albertville et La Plagne, en Savoie, remportée par le Néerlandais Thymen Arensman (Ineos Grenadiers), vendredi 25 juillet.
« C’était très bizarre, reconnaît Zak Dempster, directeur sportif de l’équipe britannique du vainqueur de l’étape du jour. L’écart n’était pas si élevé entre les favoris et Thymen Arensman. Mais on s’est mis à croire à la victoire petit à petit. » Au départ de cette dernière journée en haute montagne et à deux jours de l’arrivée sur les Champs-Elysées, à Paris, Tadej Pogacar faisait figure d’ultrafavori. Pendant les 93,1 kilomètres de course – l’étape a été raccourcie en raison d’un abattage de bovins –, son équipe, UAE Team Emirates-XRG, a gardé sous contrôle les différentes tentatives d’échappées.
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