- Prudence si vous êtes en vacances sur la côte Atlantique.
- La baignade est vivement déconseillée en raison des courants de baïnes, sauf dans les zones surveillées.
- Le JT de TF1 s’est rendu en Gironde aux côtés des sauveteurs de Soulac-sur-Mer.
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LE WE 20H
Joachim Segalen, sauveteur en mer à Soulac-sur-Mer (Gironde), n’a qu’un seul mot d’ordre ce dimanche : ramener en permanence les vacanciers dans la zone de baignade entre les drapeaux jaunes et rouges. « Ici, il y a un fort courant latéral qui tire vers le nord et du coup, on n’a pas envie qu’ils soient déportés et qu’ils aillent de l’autre côté de la baignade »
, dit-il dans le reportage ci-dessus.
Une cuvette entre deux bancs de sable
En pleine période de vacances, le risque de se faire emporter par le courant est maximal sur la côte aquitaine en ce moment. Et malgré la surveillance accrue de 12 sauveteurs sur cette plage, certains n’hésitent pas à s’aventurer au-delà des limites. « C’est vrai que quand il y a un peu de monde, venir dans la zone, jouer dans les vagues, ça peut être un peu limite, donc on aime bien se mettre en dehors »
, reconnait un baigneur.
Le danger des baïnes est pourtant bien réel. C’est une cuvette formée entre deux bancs de sable. Au gré des marées, elles se vident et se remplissent subitement, de quoi créer un puissant courant vers le large, capable d’emporter un baigneur à plusieurs centaines de mètres de la plage. Sophie a déjà été prise au piège. « C’est quand même la panique. Il y a très peu d’eau et d’un coup, on se rend compte qu’on ne peut plus revenir et ça peut basculer très vite. Donc plus jamais ça »
, assure-t-elle.
Alors que faire si ce courant vous emporte ? « Surtout, ne pas paniquer, ne pas essayer de lutter à contre-courant. Même un excellent nageur ne pourra jamais revenir face à une baïne. Et on fait des signes pour attirer l’attention »
, indique le brigadier-chef Thierry Chapoulie, chef de plage.
Depuis début juillet, dans la région, près de 400 personnes ont été sauvées de la noyade par les sauveteurs.