L’ONU se penche lundi sur l’avenir menacé de la solution à deux Etats
Poussée par la France et l’Arabie saoudite, l’ONU se penche à partir de lundi sur l’avenir menacé de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, au moment où la pression internationale sur Israël s’intensifie pour mettre un terme à la guerre à Gaza.
Après l’annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu’il reconnaîtra l’Etat palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies, et coprésidée par Paris et Riyad, espère enclencher une dynamique en la matière.
Dans un entretien à l’hebdomadaire La Tribune Dimanche, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a affirmé que d’autres pays européens confirmeraient « leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine » lors de la conférence, sans préciser lesquels.
Israël et les Etats-Unis ne participeront pas à la réunion, qui avait été reportée en juin en raison de la guerre en Iran.
La catastrophe humanitaire dans le petit territoire ravagé devrait donc être au coeur des discours des représentants de plus de 100 pays annoncés à la tribune de lundi à mercredi, même si Israël a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs. Dans la bande de Gaza, les taux de malnutrition atteignent « des niveaux alarmants », a prévenu dimanche l’Organisation mondiale de la santé.