Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann persistent et signent : une primaire de la gauche, un candidat et un programme commun, c’est non pour eux. Bien que La France insoumise (LFI) et Place publique continuent de bouder les discussions unitaires autour de Lucie Castets démarrées le 2 juillet à Bagneux (Hauts-de-Seine), les autres formations de gauche, du Parti socialiste (PS) aux Ecologistes, en passant par Génération.s et les anciens « insoumis » de L’Après, continuent de plancher sur les rouages de leur processus en commun appelé « Front populaire 2027 ».
Depuis, le collectif a multiplié les réunions et s’est notamment doté d’une coordination politique, sorte d’organe dirigeant réunissant la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, la députée (ex-LFI) de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, le député (ex-LFI) de la Somme François Ruffin et le député (Les Ecologistes) des Yvelines Benjamin Lucas, autour de Lucie Castets. « Nous avons posé les bases pour parler d’une même voix sur certains sujets, organiser nos actions côté politique et société civile entre aujourd’hui et 2027, et trancher les décisions importantes », explique l’ancienne candidate du Nouveau Front populaire au poste de premier ministre.
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