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Traité sur la pollution plastique : pourquoi le recyclage seul ne suffit pas à régler le problème

Espace PressePar Espace Presseaoût 12, 2025
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  • Les diplomates de 184 pays sont réunis à Genève pour tenter de s’accorder sur le premier traité mondial contre la pollution plastique.
  • Au cœur des discussions et des points de tension : la réduction de la production.
  • Car aujourd’hui 90% du plastique produit à travers le monde n’est pas recyclé.

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Notre planète

J-2 pour parvenir à un accord… ou acter un échec. Depuis le 5 août et jusqu’au 14, les diplomates de 184 pays sont à Genève, en Suisse, pour tenter de s’accorder sur le tout premier traité mondial contre la pollution plastique. Mais comme depuis le début des négociations, les discussions sont tendues, avec deux camps : les pays qui appellent à un traité ambitieux portant sur une réduction de la production de polymères, et les pays producteurs qui estiment que le texte doit se concentrer sur la réduction de la pollution une fois le pastique en circulation et sur les solutions de recyclage.

Mais si ces dernières sont cruciales, elles ne peuvent être considérées comme la solution miracle pour éviter toute baisse de production de plastique dans les années à venir. « En l’état actuel des choses, le recyclage ne peut pas suffire à lui seul », rappelle à TF1info Fabienne Lagarde, enseignante-chercheuse à l’université du Mans. 

Additifs et mauvais mélanges

Tout d’abord parce que le plastique n’impacte pas l’environnement et la santé humaine uniquement lorsqu’il devient un déchet. Selon une étude publiée en avril dans la revue Communications Earth & Environment (nouvelle fenêtre), seulement 9,4% du plastique produit chaque année est fabriqué à partir de matières recyclées. Le reste (plus de 90%) l’est à partir de pétrole et gaz, deux énergies fossiles fortement émettrices de gaz à effet de serre. On estime ainsi que le cycle de vie du plastique représente quelque 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Ensuite, une fois transformé en déchet, seule une petite part du plastique collecté dans les centres de tris est effectivement recyclée : 10% des 400 millions de tonnes produits chaque année sur la planète. En France, sur les 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits chaque année, soit près de 70 kg par an et par habitant, 4,4 millions de tonnes sont collectés et 100.000 tonnes de plastique terminent leur vie dans la nature (nouvelle fenêtre), les fleuves et les mers. Et parmi les plastiques collectés, seuls 23% sont recyclés, 41% sont incinérés et 36% sont enfouis. 

Pourquoi seulement 23% ? Parce qu’en réalité, le mécanisme n’est pas si simple. Contrairement à d’autres matières comme l’or ou l’argent, le plastique ne se réutilise pas à l’infini et à mesure que se multiplient les cycles de recyclage, il se détériore. Via la méthode la plus commune, le recyclage mécanique, les polymères sont nettoyés puis fondus pour créer de petits pellets qui vont ensuite être transformés en de nouveaux produits via deux possibilités : 

  • Le recyclage en « boucle fermée » qui consiste à mélanger les matières recyclées avec des matières vierges pour pouvoir retrouver leur utilisation d’origine.
  • Le recyclage en « boucle ouverte » qui concerne les produits de mauvaise qualité, car issus d’un mélange de différents plastiques. 

Cette dernière est la plus utilisée en raison de la composition des déchets. « Les plastiques contiennent une multitude d’additifs sans que l’on sache réellement lesquels sont présents dans quel produit, pointe Fabienne Lagarde. La plus grande problématique, c’est que l’on n’utilise pas un plastique, mais des plastiques pour fabriquer un objet recyclé dont l’utilisation sera ensuite limitée ». 

Manque de transparence

Il est d’autant plus difficile de recycler efficacement du plastique que la filière pâti d’un manque de transparence. Si la liste des produits utilisés dans la fabrication produits est connue – 16.000 dont un quart est considéré comme toxique pour l’environnement ou la santé humaine – il est impossible de savoir lesquels sont présents et en quelle quantité dans un produit précis. Le risque d’accumulation de substances toxiques augmente ainsi avec le mélange des déchets via le recyclage. Par ailleurs, les plastiques peuvent être contaminées dans leur phrase d’utilisation au contact d’autres produits chimiques ou de pesticides.

Le recyclage des polymères est aussi rendu plus difficile par la présence de restes de nourriture ou d’étiquettes sur les emballages. Il reste enfin souvent moins cher de produire du plastique vierge que de le recycler. Et pour quels résultats ? Selon des scénarios élaborés par des scientifiques et publiés dans le site The Conversation (nouvelle fenêtre), en prenant un scénario de 55% de déchets plastiques recyclés sur Terre – un chiffre défendu dans le Pacte vert pour les emballages plastiques de l’Union européenne (nouvelle fenêtre) à horizon 2030 – l’augmentation de la production de plastique vierge serait retardée de seulement 20 ans par rapport aux tendances historiques. 

« Même un scénario à 90% de plastique recyclé – ce qui est utopique – ne ferait gagner que soixante-dix ans sur la production de plastique vierge et ne changerait rien au fait que celle-ci continue à augmenter », indiquent encore les chercheurs.

80% des déchets aquatiques identifiés

Ainsi, le seul recyclage des déchets  plastiques ne permet dans aucun scénario de baisser drastiquement la pollution qu’ils engendrent. Une urgence pourtant, alors que la production mondiale de plastique est passée de 2 millions de tonnes en 1950 à 413,8 millions en 2023. Ces produits représentent ainsi désormais plus de 80% des déchets aquatiques identifiés, selon le baromètre sur l’état de l’océan Starfish.

Si rien n’est fait, la production pourrait tripler d’ici à 2060. « Il ne faut pas opposer baisse de la production et recyclage, plaide ainsi Fabienne Lagarde. C’est comme pour le climat, c’est une somme de solutions qui nous permettra de lutter efficacement contre cette pollution ». Un espoir qui repose désormais au cœur des couloirs diplomatiques de Genève où les discussions doivent encore se poursuivre pendant deux jours. Et en l’état des négociations sur les bords du lac Léman, la voie vers un traité luttant efficacement contre la pollution plastique, semble être particulièrement étroite.


Annick BERGER

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