Dans l’histoire du Paris Saint-Germain (PSG), les premiers et seuls souvenirs de Supercoupe d’Europe étaient particulièrement désagréables : une déroute face à la Juventus Turin lors d’un match aller-retour au début de l’année 1997 (1-6, 1-3). Vingt-huit ans plus tard, le club de la capitale a changé de dimension, inédit vainqueur de la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0), fin mai, et désormais, tout premier club français à remporter la Supercoupe d’Europe après son succès aux tirs au but face à Tottenham (2-2, 4-3 t.a.b.), mercredi 13 août au stade Friuli d’Udine (Italie).
A cinq minutes de la fin du temps réglementaire de cette rencontre face à Tottenham, l’histoire semblait pourtant de nouveau bien mal engagée pour le PSG. Menée de deux buts, l’équipe entraînée par Luis Enrique s’apprêtait à revivre la déception de laisser échapper un trophée face à un club londonien, un mois jour pour jour après la défaite en finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea (0-3), le 13 juillet.
Avec une préparation aussi courte, six petits entraînements collectifs dans les jambes et pas le moindre match amical – une situation inédite dans l’histoire du football moderne –, le revers qui se dessinait face aux Spurs n’avait rien de déshonorant. « Ça a été difficile, c’était notre premier match », rappelait Ousmane Dembélé au micro de Canal+ après la rencontre.
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