L’épisode caniculaire qui touche l’Hexagone depuis le 8 août s’achèvera mardi 19 août au petit matin, a annoncé Météo-France dans son bulletin publié lundi à 16 heures. Les sept départements du sud de la France encore en vigilance orange – les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse – seront rétrogradés en vigilance jaune mardi à 6 heures, selon l’institut de prévision météorologique.
La vague de chaleur, « d’abord cantonnée au Sud », a atteint « un niveau exceptionnel entre lundi 11 et mercredi 13 août du Sud-Ouest au Centre-Est », avec un niveau de vigilance rouge, rappelle Météo-France, et « de nombreux records [de température] ont été battus ». « Mardi, les températures maximales ne dépasse[ront] plus 33-34 °C, marquant la fin de cet événement de vigilance orange canicule », rapporte l’institut.
Météo-France met par ailleurs en garde contre un « épisode pluvio-orageux » du Sud-Ouest au Centre-Est ainsi que dans les régions méditerranéennes : « Les cumuls de pluie attendus pourront localement être importants en peu de temps. » Un passage en vigilance orange orages n’est pas exclu pour certains départements, notamment le Gard, l’Hérault, la Lozère et l’Aveyron, souligne l’institut, ajoutant que « les orages sur l’ouest de la Bretagne pourront également donner des cumuls de pluie localement importants ».
L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche, notamment 40,4 °C enregistrés à Pézenas (Hérault), près de Béziers. A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que celui de Brest pointait à 30,5 °C, d’après les données de l’institut météorologique.
Lundi, les températures minimales ont encore été très élevées dans les départements en vigilance orange. A 15 heures, on relevait 36 °C à Avignon, 32,1 °C à Narbonne, 34 °C à Perpignan, 36,5 °C à Aix-en-Provence et 35,9 °C à Nîmes.
La France a connu son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.
