Plus qu’un soutien, une offre de service. A quelques jours de son rassemblement annuel de la rentrée, les « Amfis », La France insoumise (LFI) emboîte sans ambages le pas du mouvement « Bloquons tout ». Dans un texte cosigné avec plusieurs responsables de LFI et paru dans La Tribune Dimanche le 16 août, Jean-Luc Mélenchon appelle ses militants et sympathisants à rejoindre ce collectif hétéroclite et apartisan né sur les réseaux sociaux, qui appelle à mettre la France à l’arrêt le 10 septembre.
« Nous demandons à tous ceux qui partagent nos principes et notre volonté d’action (…) de se mettre immédiatement au service des collectifs locaux qui proposent cette mobilisation et [de] tout faire pour sa réussite », écrit le chef de file « insoumis ». Considérant que la « mobilisation populaire » doit aller « de pair » avec le Parlement, que « faire l’un sans l’autre est vain ou bien incertain », il appelle à « une offensive déterminée pour faire tomber [le] gouvernement » et réclame une session extraordinaire à l’Assemblée nationale pour y déposer une motion de censure.
Un changement de ton chez Jean-Luc Mélenchon, qui se tenait jusqu’alors à bonne distance du mouvement du 10 septembre. Le 30 juillet, sur son blog, tout en assurant partager les revendications de « Bloquons tout », il considérait néanmoins que « l’indépendance et l’autonomie d’un mouvement social de cette nature ne sont pas des inconvénients mais la condition de son succès ».
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