- Le président du Rassemblement national a confirmé sur le plateau du 20H de TF1 que son parti était résolu à voter « contre la confiance » au gouvernement Bayrou le 8 septembre.
- Jordan Bardella a également demandé mardi soir qu’Emmanuel Macron prononce une dissolution ou remette sa démission pour sortir de cette impasse politique.
Il n’y avait pas de suspense. Dès l’annonce surprise lundi du Premier ministre de solliciter un vote de confiance le 8 septembre prochain, deux jours avant la grande journée de mobilisation « Bloquons tout », le Rassemblement national, via la voix de Marine Le Pen sur X, a indiqué qu’il voterait « évidemment contre la confiance au gouvernement de François Bayrou »
, appelant en outre à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.
Invité du 20H de TF1 ce mardi 26 août, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a tenu le même discours. D’entrée, il a répété que son parti votera « évidemment contre la confiance du gouvernement »
, quoi que propose François Bayrou d’ici le 8 septembre. Jordan Bardella a ensuite demandé à Emmanuel Macron « une dissolution »
ou « sa démission »
pour « sortir de l’impasse politique »
.
🔴 ⚡️ Jordan Bardella demande à Emmanuel Macron un « retour aux urnes » soit en prononçant une dissolution de l’Assemblée nationale, soit en remettant sa démission ▶️ #LE20H @J_Bardella face à @GillesBouleau pic.twitter.com/zxH3bTbUE3 — TF1Info (@TF1Info) August 26, 2025
« Il n’y a qu’une seule possibilité pour sortir de l’impasse politique dans laquelle nous sommes, c’est d’en revenir aux urnes et de se rendre devant le peuple français »
, a martelé le président du Rassemblement national, qui a précisé que son parti était prêt à incarner cette alternance. Il faut « qu’Emmanuel Macron entende aujourd’hui ce blocage institutionnel qu’il a lui-même suscité et qu’il prononce soit la dissolution de l’Assemblée nationale, soit évidemment qu’il remette sa démission et qu’une nouvelle élection présidentielle puisse permettre aux Français de choisir un cap pour le pays »
, a-t-il ajouté.
François Bayrou, invité mercredi du 20H de TF1, refuse de son côté de baisser les bras et a rappelé ce mardi à l’université d’été de la CFDT que les députés avaient « treize jours »
pour « dire s’ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité »
. Un appel rejeté par les socialistes pour le moment, avec la quasi-certitude d’un vote négatif à l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain.