Le gouvernement argentin souhaite déclencher « le clic » sur le front économique. C’est en tout cas le mot utilisé par Luis Caputo, ministre de l’économie, face à un parterre de promoteurs immobiliers, mercredi 13 août, à Buenos Aires, pour les convaincre d’investir. « Le passé est terminé, faites clic, c’est un de ces moments où l’histoire change », a-t-il argumenté, selon des propos rapportés par les médias argentins. Et de demander à son auditoire de passer outre la note de solvabilité de l’Argentine – communément appelée « risque pays » – en amélioration depuis l’arrivée de l’ultralibéral Javier Milei au pouvoir en décembre 2023, même si elle n’est pas aussi favorable qu’escompté.
Un peu plus d’un an après l’approbation au Parlement de sa vaste loi organisant la dérégulation de l’économie, en juillet 2024, le gouvernement ne cesse de mettre en avant ses victoires, en premier lieu l’excédent budgétaire et l’inflation contrôlée (36,6 % sur un an au mois de juillet, contre près de 118 % en 2024). Cependant, il cherche encore à encourager deux grands chantiers inclus dans ce large texte, les investissements – dont les plus élevés sont soumis à un régime fiscal et douanier généreux – et les privatisations d’entreprises, dans un contexte de réserves de change tendu.
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