Dix ans après son commencement, l’affaire pénale Platini-Blatter est terminée en Suisse. Le ministère public de la Confédération annonce, jeudi 28 août, qu’il « renonce » à déposer un ultime recours devant le Tribunal fédéral de Lausanne après la confirmation en appel, le 25 mars, de la relaxe de l’ex-président (2007-2015) de l’Union des associations européennes de football (UEFA) Michel Platini, et de son homologue suisse (1998-2015) de la Fédération internationale de football (FIFA) Sepp Blatter pour « escroquerie, gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres ». Le ministère public « clôt » ainsi « un autre chapitre » parmi la vingtaine de procédures pénales en lien avec la FIFA lancées depuis 2015. « Je suis bien content que cela soit enfin fini », réagit, auprès du Monde, M. Blatter. M. Platini n’a, lui, pas souhaité faire de déclaration à ce stade.
Il n’y aura donc pas de troisième round judiciaire devant le Tribunal fédéral dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses fait par la FIFA, en février 2011, sur ordre de M. Blatter, à M. Platini. Un versement que le tandem avait justifié comme un « reliquat de salaires », en vertu d’un « contrat oral » scellé entre eux en 1998, par lequel ils disent s’être alors entendus sur un salaire de 1 million de francs suisses annuels versés au Français comme conseiller du patron de la FIFA.
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