Si la maire de Paris garde un œil attentif sur la campagne des élections municipales des 15 et 22 mars 2026, c’est une autre échéance qui préoccupe la socialiste. Après deux mandats à la tête de la capitale, Anne Hidalgo n’est pas candidate à sa succession, mais elle a des vues sur un autre poste, en Suisse cette fois. Le 31 décembre, le siège de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), basé à Genève, sera laissé vacant et la Franco-Espagnole espère bien prendre la suite du diplomate italien Filippo Grandi, qui l’occupe depuis 2016.
Anne Hidalgo n’a pas encore officiellement déposé sa candidature – la date limite est le 6 octobre –, mais elle fait campagne depuis des mois. Déjà, en annonçant, fin novembre 2024, dans les colonnes du Monde qu’elle ne briguerait pas de troisième mandat, elle expliquait qu’elle comptait bien « continuer à [s]’investir sur les questions de justice climatique, à l’échelle nationale et internationale ».
Depuis, la maire a intensifié son activité internationale et multiplié les déplacements : début avril, elle était notamment à New York pour s’entretenir avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, à qui reviendra la responsabilité de soumettre un nom pour le HCR au vote de l’Assemblée générale ; fin mai, elle était au Kenya pour l’Assemblée générale d’ONU-Habitat ; elle était aussi à Lausanne (Suisse), le 2 juin, pour la réunion annuelle de la Fondation olympique pour les réfugiés.
Il vous reste 77.81% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.