Le point sur la situation, mercredi 10 septembre en milieu d’après-midi
Trente-quatre personnes ont été tuées depuis l’aube dans la bande de Gaza, dont 26 dans la ville de Gaza, a rapporté à la mi-journée l’agence de presse palestinienne WAFa, citant des sources médicales.
L’armée israélienne a bombardé mercredi la tour Taybeh 2, dans la ville de Gaza, peu après avoir ordonné son évacuation et celle des alentours, selon la presse israélienne et la chaîne qatarie Al-Jazira. L’état-major des forces israéliennes a, par la suite, annoncé qu’un « immeuble de grande hauteur », selon lui utilisé par le Hamas, avait été pris pour cible.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé de sanctionner les membres « extrémistes » du gouvernement israélien et une suspension partielle de l’accord d’association entre l’Union et l’Etat hébreu, en raison de la situation « inacceptable » de la bande de Gaza.
« La politique de sécurité d’Israël est claire : le long bras d’Israël frappera ses ennemis partout où ils se trouvent. Ils n’ont nulle part où se cacher », a réaffirmé le ministre de la défense israélien, Israel Katz, sur X, au lendemain des bombardements à Doha.
« Si nous ne les avons pas eus cette fois-ci, nous les aurons la prochaine fois », a promis l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, évoquant les dirigeants du Hamas pris pour cible mardi à Doha.
La direction politique du Hamas avait été prévenue par l’Egypte et la Turquie, au cours des semaines précédant l’attaque israélienne, qu’elle devait renforcer la sécurité autour de ses réunions, rapporte The Wall Street Journal, citant des entretiens avec des responsables israéliens, américains, qataris et d’autres pays arabes.
