L’identité du meurtrier d’Agathe Hilairet, une jeune femme disparue dans la Vienne au printemps alors qu’elle faisait son jogging, ne fait plus guère de doute. A l’issue de deux jours de garde à vue, un homme né en 1965, plusieurs fois condamné pour de graves violences sexuelles, a été mis en examen, vendredi 12 septembre, pour « meurtre précédé d’enlèvement et séquestration ». Il a été placé en détention provisoire. Lors de ses premières auditions, cet ouvrier agricole a reconnu « sa présence sur les lieux et avoir été contact avec Agathe Hilairet », a indiqué la procureure de la République de Poitiers, Rachel Bray. Une trace d’ADN de la victime a été retrouvée dans son véhicule. L’individu reconnaît « avoir porté deux coups ayant entraîné la mort mais sans intention de la donner », a déclaré Aurélien Bourdier, l’avocat du suspect, à TF1.
Sportive accomplie malgré de graves troubles anorexiques, Agathe Hilairet, 28 ans, n’avait plus donné de signe de vie depuis la matinée du 10 avril, alors qu’elle était partie faire son footing non loin de son domicile de Vivonne (Vienne). Ses parents, avec qui elle habitait, avaient donné l’alerte. Après trois semaines de recherches, son corps avait été retrouvé, le 4 mai, par un promeneur dans un sous-bois de la même commune. La piste criminelle était privilégiée, notamment parce que la géolocalisation, réalisée à partir de la montre connectée de la jeune femme, avait montré que le corps avait été déplacé.
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