Du haut de ses 30 ans, Agathe Gérin est une des deux seules trentenaires à s’être fait une place dans la liste des Bleues pour la Coupe du monde de rugby. Forcément, la voix de la Bordelaise porte, et il vaut mieux tendre l’oreille quand elle parle. « La première période va être vraiment très très difficile, très disputée, très dure, prophétisait-elle avant le quart de finale de ses troupes, face à l’Irlande, dimanche 14 septembre. Mais on espère réussir à répondre dans le combat, pour mettre notre jeu en place avant de prendre le score en seconde période. »
En plus de ses talents en défense, en mêlée ou en touche, la talonneuse aurait-elle quelques pouvoirs divinatoires ? On peut se le demander. Sous la pluie et le vent d’Exeter, les Bleues sont parvenues à arracher la qualification pour les demi-finales (18-13) après avoir été malmenées et surtout menées une bonne partie de la rencontre. Un éclair de l’ailière Joanna Grisez en fin de match est finalement venu éclaircir le ciel pas si bleu, à l’horizon duquel un « crunch » se présente, les Red Roses étant facilement venues à bout de l’Ecosse (40-8).
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