- Un Palestinien, surnommé Hicham Harb, a été arrêté par les autorités palestiniennes.
- Cet homme né en 1955 est suspecté d’avoir supervisé le commando de l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait 6 morts en 1982 à Paris.
- Emmanuel Macron a réagi à cette annonce.
Rebondissement dans l’attentat de la rue des Rosiers (nouvelle fenêtre) : un suspect a été arrêté en Cisjordanie. Un Palestinien surnommé Hicham Harb, né en 1955 et suspecté d’avoir supervisé le commando de cet attentat qui avait fait 6 morts et 22 blessés en 1982 à Paris, a été arrêté par les autorités palestiniennes, a appris l’AFP ce vendredi 19 septembre auprès du Parquet national antiterroriste (Pnat).
Confirmant une information du Parisien
(nouvelle fenêtre), le Pnat a indiqué à l’AFP avoir été informé de cette arrestation par Interpol et s’est « félicité de cette avancée procédurale majeure et remercie les autorités palestiniennes »
concernant ce dossier.
Emmanuel Macron a réagi à cette annonce sur le réseau social X, évoquant l’arrestation d’un suspect « après l’attentat terroriste antisémite »
de la rue des Rosiers. « Un suspect dont la France demandait sans relâche l’arrestation et l’extradition a été arrêté en Cisjordanie par les services palestiniens »
, indique le président de la République. « Je salue l’excellente coopération avec l’Autorité palestinienne. Nous travaillons ensemble à une extradition rapide »
, poursuit-il. « Alors qu’une partie des suspects vont être renvoyés en Cour d’assise, c’est un pas supplémentaire pour le droit et la vérité »
, affirme Emmanuel Macron. « La France n’oublie pas. Elle sanctionne et punit toujours. La justice triomphera. »
43 ans après l’attentat terroriste antisémite de la rue des Rosiers, qui avait endeuillé notre Nation en faisant 6 morts et 19 blessés, un suspect dont la France demandait sans relâche l’arrestation et l’extradition a été arrêté en Cisjordanie par les services palestiniens.… — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 19, 2025
Le 9 août 1982, un commando attaque le restaurant casher Jo Goldenberg, en plein quartier juif de Paris, rue des Rosiers. Ce jour-là, une cinquantaine de personnes sont présentes dans ce restaurant, situé dans une petite rue très passante du vieux quartier juif de Paris, dans le 4e arrondissement. Le commando de trois à cinq hommes arrive rue des Rosiers en deux groupes. Le premier groupe jette une grenade en direction du restaurant. Le second pénètre dans l’établissement et ouvre le feu avec des pistolets-mitrailleurs.
Quelques instants plus tard, les assaillants remontent en courant la rue des Rosiers. Ils tirent sur des passants affolés, qui cherchent désespérément un refuge. Des corps ensanglantés gisent sur les trottoirs et la chaussée. Au total, cette attaque dure trois minutes. En France, où l’on a encore en mémoire l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, qui a fait quatre morts le 3 octobre 1980 à Paris, le choc est immense. En juillet 2025, soit 43 ans plus tard, la justice française a ordonné un procès à l’encontre de six suspects, dont Abou Zayed, principal suspect entre les mains de la justice.