Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

vous êtes chef d’entreprise, DRH ou étudiant, et vous constatez une baisse des offres d’alternance ? Racontez-nous

septembre 25, 2025

Directeur d’école, une fonction-clé jamais clarifiée

septembre 25, 2025

« En Seine-Saint-Denis, les services publics liés à la santé des enfants ne tiennent que par l’engagement personnel des professionnels »

septembre 25, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
septembre 25, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Société
Société

Au procès des femmes de l’organisation Etat islamique, Christine Allain peine à faire oublier « Mamie Kalach »

Espace PressePar Espace Presseseptembre 25, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Un jour, peu de temps après sa conversion, Christine Allain a confié à son fils Thomas avoir vu les chiffres du Loto inscrits dans la traînée laissée par un avion. Elle a joué les numéros : « Quatre étaient bons », assure-t-elle. Mais elle n’est pas allée toucher son gain : l’islam interdit les jeux d’argent. Christine Allain, 67 ans, est aujourd’hui jugée par la cour d’assises spéciale de Paris, avec ses deux belles-filles, Mayalen Duhart, 42 ans, et Jennyfer Clain, 34 ans, pour s’être rendue en Syrie au temps du « califat » de l’organisation Etat islamique (EI) avec son mari, ses deux fils et ses neuf petits-enfants.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au procès des femmes de l’organisation Etat islamique, trois parcours de conversion mais la même adhésion à un islam radical

On l’aura compris, Christine Allain est exaltée et rigide tout à la fois, un mélange détonnant de mysticisme et de norme. Pourtant, elle est capable d’humour. Quand ses codétenues de la prison d’Orléans les ont surnommées, avec une « droit commun » dont elle est proche, « Mamie Kalach » et « Mamie Cartouche », ça l’a fait rire. L’administration pénitentiaire moins. En famille, Christine Allain se fait appeler « Moune », un sobriquet de grand-mère gâteau.

Au début de l’interrogatoire, mercredi 24 septembre, elle tient à préciser : « Quand j’étais petite, ma matière préférée était la morale. » Lorsque son fils se convertit à l’islam, elle marche dans ses pas pour ne pas le perdre. Mais adopte dès le début une pratique radicale, expliquant à son compagnon qu’elle ne pouvait pas rester avec lui s’il ne se convertissait pas à son tour. « J’ai été très naïve », répète-t-elle à plusieurs reprises, ainsi que : « On nous a trompés », comme pour se dédouaner.

Besoin d’une autorité

Cette femme au caractère bien trempé, ancienne éducatrice spécialisée, a besoin de tout intellectualiser, décortiquer, de peur de se tromper et de tomber dans l’erreur : « Cérébro-mécanique », ont décrit les psychiatres. Elle a besoin d’une autorité qui valide ses choix. Cela a été l’EI, ce sont aujourd’hui les médiateurs du fait religieux qui interviennent en prison pour déconstruire sa vision djihadiste de la religion. Elle ne croit plus que la charia doive être appliquée à la lettre. « Le Coran, je ne le remets pas en cause en tant que parole, mais en tant qu’interprétation », explique-t-elle.

Il vous reste 60.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

« En Seine-Saint-Denis, les services publics liés à la santé des enfants ne tiennent que par l’engagement personnel des professionnels »

Société septembre 25, 2025

la tribune d’un collectif de psychiatres

Société septembre 25, 2025

jour de jugement pour l’ex-président dans l’affaire du financement libyen

Société septembre 25, 2025

L’enseignement catholique à l’offensive sur son « caractère propre »

Société septembre 25, 2025

Au procès de Frédéric Péchier, un moment de bascule : « C’est quelque chose que vous n’aviez jamais dit »

Société septembre 25, 2025

Quarante ans de Restos du cœur, d’un chapiteau à Gennevilliers aux 2 300 centres en France

Société septembre 25, 2025

Les motifs de l’agression au couteau d’une enseignante par un élève restent flous

Société septembre 24, 2025

Dieselgate : première victoire pour un automobiliste

Société septembre 24, 2025

A Paris, le « périph » à 50 km/h : moins bruyant, plus fluide, mais peut mieux faire, selon une dernière étude

Société septembre 24, 2025

Actualité à la Une

Directeur d’école, une fonction-clé jamais clarifiée

septembre 25, 2025

« En Seine-Saint-Denis, les services publics liés à la santé des enfants ne tiennent que par l’engagement personnel des professionnels »

septembre 25, 2025

En Ukraine, des réactions mitigées après les propos de Donald Trump à l’issue de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky

septembre 25, 2025

Choix de l'éditeur

83 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé de l’enclave

septembre 25, 2025

Le premier agent de Leonardo DiCaprio lui a conseillé de changer son nom jugé « trop ethnique »

septembre 25, 2025

Le cortex préfrontal, ce fragile « organe de liberté »

septembre 25, 2025

Les retards de paiement entre entreprises augmentent avec l’incertitude politique et budgétaire en France

septembre 25, 2025

Au procès de la « sextape », la défense acharnée du maire Gaël Perdriau, face aux enregistrements accablants

septembre 25, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?