- Les voyages en itinérance séduisent les Français.
- Les possesseurs de camping-cars y passent en moyenne environ 70 nuits par an.
- Les plus jeunes préfèrent aménager eux-mêmes leur véhicule de loisir.
En France, le véhicule de loisir n’est pas l’apanage des plus âgés. Le voyage en itinérance a la cote. En 2024, ce sont ainsi 27.346 fourgons et vans qui ont été immatriculés. Les modes de consommation entre les plus jeunes et les seniors sont toutefois bien différents. Les acquéreurs de camping-cars neufs ont en moyenne 59 ans et 55 ans pour de la seconde main. Plus de 80% sont des hommes avec des profils urbains. Une situation expliquée par le prix du véhicule, valant 70.000 euros en moyenne.
Un investissement qui est rapidement rentabilisé selon Michel Freiche, président du Salon du véhicule de loisirs, interrogé sur LCI. « On estime que le camping-cariste utilise son véhicule environ 70 nuits par an. Le camping-car est un produit qui perd relativement peu sa valeur dans le temps, ce qui permet d’avoir un achat, finalement, qui est relativement rentable, puisque au bout de 4, 5, 6 ans, vous allez pouvoir le revendre avec une bonne valeur résiduelle »,
explique-t-il.
Si les plus jeunes n’achètent pas de camping-cars, c’est souvent parce qu’ils fabriquent eux-mêmes leur nid douillet roulant. Ils sont de plus en plus nombreux à acheter un van ou un fourgon puis à l’aménager pour voyager, voire pour habiter dedans. Sur les réseaux sociaux, les vidéos promouvant la « vanlife », et la liberté qu’elle permet, se multiplient.
