- Il est commun d’entendre qu’une montre se porte au poignet gauche.
- Néanmoins, peu de personnes savent d’où vient cette habitude et qui l’a inventée.
- Cette pratique remonte principalement à la Première Guerre mondiale.
Il y a tellement de réflexes que nous adoptons sans même connaître leur origine. À l’instar du port de l’alliance que les Français mettent automatiquement à l’annulaire gauche, sans pour autant s’être demandé le pourquoi du comment. Dans le même registre, il est commun d’entendre qu’une montre doit être portée au poignet gauche. Mais est-ce réellement le cas, et pourquoi ? On vous explique.
Aux premiers abords, c’est surtout une question de pratique
La raison la plus évidente, c’est que près de 90 % de la population est droitière. Machinalement, ces derniers vont alors décider de porter leur montre au poignet gauche, pour ne pas être gênés à l’écriture ou pour tout simplement l’abîmer le moins possible. Aussi, il est plus facile pour un droitier d’attacher sa montre au poignet gauche que l’inverse. Enfin, pour des raisons pratiques, les droitiers prennent systématiquement leur verre avec la main droite… difficile donc de tourner son poignet en même temps pour regarder l’heure.
Les soldats de la Première Guerre mondiale à l’origine de cette règle
Mais ce n’est pas qu’une question de pratique. En effet, cette habitude remonte surtout à la Première Guerre mondiale. Le 1ᵉʳ août 1914, le tocsin annonce un appel à la mobilisation, rendant ainsi la guerre inévitable. Pour se préparer aux attaques, les soldats ont alors décidé de porter leur montre pour le combat, mais de la mettre au poignet qu’ils utilisaient le moins pour éviter les chocs : le gauche. Et cette habitude n’a jamais quitté les porteurs de montres, puisque après la guerre, tous les travailleurs manuels et même les écrivains portaient leur montre au poignet le moins utilisé. Toutefois, s’il y a bien une règle qui domine dans le monde de la mode, c’est que tout est une question de goût.
