L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a annoncé, dans la soirée de samedi 27 à dimanche 28 septembre, le renforcement de sa « vigilance » et de ses moyens dans la région Baltique, à la suite de récents survols de drones au Danemark. Les dirigeants de l’Alliance « sont en contact permanent avec leurs homologues danois », souligne l’OTAN.
Ces nouveaux moyens comprennent du renseignement, de la surveillance, de la reconnaissance et « au moins une frégate de défense aérienne », a affirmé Martin O’Donnell, porte-parole du commandement suprême des alliés en Europe, dans une déclaration transmise à la presse.
Des drones non identifiés ont survolé, dans la nuit de vendredi à samedi, des sites militaires danois, notamment la plus grande base militaire, après d’autres survols cette semaine.
Attaques « hybrides »
Jeudi 25 septembre, la première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait affirmé que le Danemark avait été victime d’attaques « hybrides » ces derniers jours, faisant référence à une forme de guerre non conventionnelle et avait pointé la Russie, une « menace pour la sécurité de l’Europe ». Moscou avait rejeté « fermement », jeudi, toute implication dans les incidents danois.
Le président américain, Donald Trump, avait jugé, en début de semaine, que les pays de l’OTAN devaient abattre les appareils russes violant leur espace aérien, après trois incursions de drones ou d’avions de combat russes sur le territoire de l’Alliance en moins de deux semaines.
Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a mis en garde, samedi, contre toute attaque contre son pays, qui entraînerait une « réponse résolue ».