Un album de rupture est-il forcément triste ? Pas nécessairement. Mais douloureux, oui, veut bien admettre Cate Le Bon, dont le septième opus, Michelangelo Dying, vient de paraître vendredi 26 septembre. Car c’est bien pour guérir d’une séparation que la musicienne, compositrice et productrice galloise, 42 ans, s’est remise à écrire. Mais rien ne fut simple, et la sortie, initialement prévue en 2024, sans cesse repoussée.
« Tout changeait constamment, et mon humeur aussi, donc il y a eu beaucoup de versions différentes des chansons », reconnaît aujourd’hui Cate Timothy – le pseudonyme Le Bon est à la fois une blague et un hommage au chanteur des Duran Duran, Simon Le Bon. De Cardiff (Royaume-Uni) à Hydra (Grèce), en passant par Londres pour finir dans le désert californien, aux Etats-Unis, elle a multiplié les sessions d’enregistrement avant d’aboutir à cette œuvre de pop sophistiquée, sorte de millefeuille instrumental.
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