- En France, le salaire net d’un travailleur est bien inférieur à son salaire brut.
- La différence permet de cotiser pour financer notre Sécurité sociale.
- Pour le maintenir, il est nécessaire de renverser le modèle de fonctionnement.
Une différence de taille. En France, la différence entre salaire net, salaire brut et le coût total pour l’employeur est importante. Et elle ne cesse de grandir. Sur 100 euros payés par l’entreprise, seulement 54 arrivent dans les poches des travailleurs. C’est le salaire net qui correspond au prix de votre travail, auquel on a prélevé les charges patronales (environ 33% du salaire brut), puis les charges salariales (environ 23% du salaire brut). Ce montant permet de financer le modèle social français qui prend en charge les allocations familiales, le chômage, la retraite, la santé…
Pour obtenir un salaire net plus important, et donc plus de pouvoir d’achat, l’UDEP (Union des entreprises de proximité) propose de supprimer la CSG pendant cinq ans. Cette Contribution sociale généralisée représente environ 9% du salaire.
Pour pallier ce manque, la facture devra être payée par un autre moyen. La gauche plaide davantage pour des impôts, la droite pour une TVA sociale qui permet de faire porter la charge, non plus sur les travailleurs, mais sur les consommateurs. « Il faudra aussi qu’il y ait une voix qui parle du fait qu’on peut agrandir le nombre de personnes au travail et donc partager avec plus de travailleurs au lieu de cette facture très élevée du modèle social »
, pointe Nicolas Doze, éditorialiste économie de LCI. La réponse en 2027.