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A la fashion week de Paris, trois maisons historiques ouvrent un nouveau chapitre

Espace PressePar Espace Presseoctobre 6, 2025
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A la fashion week de Paris, trois maisons historiques ouvrent un nouveau chapitre

Dans une fashion week printemps-été 2026 riche en nouveautés, le week-end des 4 et 5 octobre a atteint une forme d’acmé. A Paris, trois designers ont présenté leur premier défilé : Pierpaolo Piccioli pour Balenciaga, Glenn Martens pour Maison Margiela et Duran Lantink pour Jean Paul Gaultier.

Chez Balenciaga, Pierpaolo Piccioli succède à Demna, qui compte parmi les designers les plus talentueux de sa génération et qui, en dix ans, a transformé la maison. Avec le Géorgien, Balenciaga est devenu un laboratoire créatif extravagant, capable de produire des robes de bal comme des jeans élimés, dans tous les cas un vestiaire pimenté par son sens du décalage et une certaine âpreté. D’un point de vue commercial, sous son égide, Balenciaga est presque devenue une marque streetwear qui, au sommet de sa gloire, vendait des wagons de baskets XXL, de tee-shirts à logo détourné et de sweatshirts troués.

Les dirigeants de Balenciaga ont sans doute considéré qu’il valait mieux calmer le jeu après un apogée créatif parfois hors de contrôle − Demna, les dernières années, s’était d’ailleurs lui-même un peu essoufflé. Et de ce point de vue, Pierpaolo Piccioli représente un choix rationnel : l’Italien de 58 ans a fait ses preuves chez Valentino, où il est resté seize ans, et où le public appréciait ses tenues élégantes et consensuelles, ses coupes flatteuses pour tous types de corps, ses couleurs vives pour sortir du lot sans en faire trop.

« J’avais envie de commencer là où Demna s’est arrêté », explique Pierpaolo Piccioli à propos du lieu du show : l’ancien hôpital Laennec, abritant désormais le siège de Kering (propriétaire de la marque), où une exposition a été consacrée au créateur géorgien cet été. Le 4 octobre, Pierpaolo Piccioli a rompu avec l’héritage de Demna, mais renoué avec un passé plus reculé, celui du fondateur, Cristobal Balenciaga (1895-1972).

« Il a toujours été l’un de mes héros », affirme Pierpaolo Piccioli, qui possède une connaissance très précise des modèles, des techniques et même des tissus que le couturier espagnol utilisait − cette saison, l’Italien a d’ailleurs mis au point une nouvelle version du gazar, inventé par Cristobal Balenciaga. Il s’inspire de ses coupes amples, de son amour du volume contenu, de sa sobriété. Des tee-shirts capes, des pantalons aux jambes arrondies, des jupes à traîne, de vestes boules constituent autant de citations qui se mélangent à d’autres éléments disparates : un tailleur noir, un jean, un pantalon de marin, une jupe brodée de franges… Des références à Demna (les lunettes de soleil) et à son prédécesseur, Nicolas Ghesquière (le sac City), émergent parfois, mais elles restent rares.

Le défaut de cette collection est qu’elle n’apporte rien de neuf. Si on part du principe que le rôle d’un directeur artistique est de prendre des éléments du passé pour élaborer des formes nouvelles, seule la première partie de la mission est remplie. En regardant le défilé, on voit du Cristobal Balenciaga, et aussi du Valentino, de l’époque où Pierpaolo Piccioli en pilotait la destinée (entre 2008 et 2024) ; c’est qu’alors ses collections étaient déjà influencées par son « héros » espagnol. Il n’est pas certain que l’Italien parvienne à donner un nouvel élan créatif à Balenciaga, mais peut-être que l’aspect commercial des pièces assurera une stabilité financière à la marque et attirera les clientes plus classiques que Demna avait éloignées.

Combinaisons moulantes

Pour Glenn Martens, chez Maison Margiela, il s’agit d’une « première fois » en prêt-à-porter, le créateur ayant déjà montré une collection haute couture en juillet. Cette dernière avait brillé par sa sophistication et sa capacité à s’approprier les codes de la maison, comme si le Belge de 42 ans avait toujours fait partie des murs.

Glenn Martens a rassemblé ses invités au même endroit qu’à l’été, au Centquatre, centre culturel d’un quartier populaire du Nord-Est parisien, où les invités de la fashion week ont peu l’habitude d’être conviés. Fidèle à l’esprit du fondateur Martin Margiela, qui envisageait la mode à rebours des conventions, il a fait venir 61 enfants et adolescents appartenant à l’association Orchestre à l’école de Romilly-sur-Seine (Aube), pour jouer des classiques du classique, du Lac des cygnes au Beau Danube bleu. La cacophonie musicale est compensée par la mignonnerie des interprètes, tous vêtus d’un costume, parfois trois fois trop grand pour eux − ce qui n’a pas dû faciliter l’exécution.

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Sur le podium, le propos est un peu plus rude : tous les mannequins portent un appareil métallique dans la bouche, qui leur écarte les lèvres et dessine quatre petits traits disposés en rectangle, un rappel de l’étiquette Margiela matérialisée dans le dos des vêtements grâce à quatre coutures blanches. Censé anonymiser les visages comme le faisait Martin Margiela avec un voile, ce dispositif disgracieux et vraisemblablement désagréable donne surtout envie de se concentrer sur les vêtements.

On y retrouve des références margiélesques, comme l’usage du ruban adhésif (qui vient emballer le tronc d’une robe en soie ou les bretelles d’une délicate nuisette), le travail de superposition (un blazer sombre sous une robe blanche transparente) ou de fusion (une écharpe intégrée à une veste). L’ensemble semble parfois un peu paresseux comparé aux efforts livrés pour la haute couture, en particulier les looks en jean ou les tailleurs juste décalés par la fourche basse des pantalons. Mais l’essentiel est là : la greffe de Glenn Martens chez Margiela fonctionne, et il y a toute une panoplie de vêtements dans lesquels on peut se projeter.

Etre portable n’est pas la priorité de Duran Lantink chez Jean Paul Gaultier. Le trentenaire néerlandais, qui a fondé sa marque en 2019, a été choisi pour relancer le prêt-à-porter mis en pause il y a dix ans. Depuis le départ du fondateur éponyme en 2020, la marque se contentait de shows haute couture exécutés par des créateurs invités qui changeaient chaque saison. Ce dispositif compliqué ne permettait sans doute pas à la maison d’être assez présente sur le terrain de la mode, et même si, aujourd’hui, l’équilibre financier repose sur la vente de parfums, il est nécessaire, pour alimenter le désir des consommateurs, de faire parler de soi grâce aux défilés.

La première collection de Duran Lantink laisse penser que la commercialisation de vrais vêtements importe moins que le bruit qu’elle fera. Duran Lantink, connu pour ses expérimentations sur les volumes, ses tenues gonflées, peu couvrantes et étonnantes, pousse, pour Jean Paul Gaultier, l’exercice à son ultime degré. Dans les sous-sols du Musée du quai Branly-Jacques Chirac, il propose une collection cartoonesque, aussi sculptée que dénudée, à grand renfort de brefs morceaux de tissu reliés les uns aux autres par des bandes élastiques, de robes en forme de S ne couvrant que la poitrine et le pubis, de jupes carrées laissant les fesses à l’air ou de combinaisons moulantes parfois transparentes.

« Je ne voulais pas regarder les archives pour cette première collection, mais travailler seulement avec le souvenir que j’ai de Jean Paul Gaultier. Pour moi, il représente la liberté de s’exprimer à travers les vêtements, la libération sexuelle et le fun », détaille le créateur. Un état d’esprit qu’on retrouve effectivement, tout comme des références précises à Gaultier − qu’il s’agisse des rayures de la marinière, des faux tatouages, des poils en trompe-l’œil, du bob marin. Mais même si l’intention est bonne et que le défilé est un lieu d’expérimentation, on ne peut pas totalement occulter l’idée que les vêtements servent aussi à s’habiller.

Chez Celine, un chic légèrement décalé

Avant de se mesurer à la rude concurrence de la fashion week parisienne printemps-été 2026, Michael Rider avait organisé en juillet son premier show Celine autour de sa précollection estivale − une proposition commerciale qu’on ne met d’habitude pas en scène. Un peu décousue mais prometteuse, celle-ci jetait les bases de la vision de l’Américain pour la marque parisienne emblématique d’un style bourgeois.

Au parc de Saint-Cloud (pour mettre ses invités au vert dans une saison dominée par les grandes tentes déployées au cœur de la ville), le 5 octobre, il a imaginé de longues robes noires un peu déstructurées et ornées de boutons dorés, des blazers en soie ivoire avec écharpe intégrée, des imperméables doublés de soie multicolore, des pantalons à pinces associés à des vestes en cuir aux épaules arrondies… Un vestiaire chic, légèrement décalé, qui évoque les bonnes idées des anciens designers Phoebe Philo et Hedi Slimane, tout en donnant naissance à une autre silhouette. « J’aime l’idée de construire [sur les fondations du passé] plutôt que de détruire », analyse Michael Rider. Une stratégie payante quand il s’agit de faire de Celine « une marque chez laquelle on ne vient pas pour avoir l’air spectaculaire, mais pour trouver un excellent manteau ».

Elvire von Bardeleben

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