Elle était la cible des manifestations propalestiniennes ayant largement perturbé le Tour d’Espagne, au mois de septembre – au point d’empêcher l’arrivée finale, à Madrid. De plus en plus remise en question dans le peloton, y compris par certains de ses sponsors, la formation cycliste Israel-Premier Tech (IPT) a annoncé, lundi 6 septembre, son intention d’effacer la mention d’Israël de son nom, et de « s’éloigner de son identité israélienne ».
Evoquant « [son] engagement indéfectible envers [ses] coureurs, [son] personnel et [ses] précieux partenaires », IPT déclare, dans un communiqué, avoir « pris la décision de changer de nom et d’identité visuelle », afin d’« assurer l’avenir de l’équipe ». Déjà contrainte, pour assurer la sécurité de ses coureurs, d’effacer le nom d’Israël de ses maillots au cours de la Vuelta – une consigne également appliquée de longue date à l’entraînement –, la formation va donc se défaire de son nom.
La formation privée, qui n’est pas une équipe-Etat comme peuvent l’être UAE Team Emirates-XRG, Bahrain Victorious ou XDS-Astana Team, annonce un autre changement d’importance. Pour la saison 2026 à venir, son copropriétaire, Sylvan Adams, milliardaire israélo-canadien et ardent soutien du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, « ne s’exprimera plus au nom de l’équipe ». A la fin du mois d’août, alors que des premières manifestations émaillaient la Vuelta, celui dont la carte de visite mentionnait « ambassadeur autoproclamé d’Israël » au lancement de la formation avait déclaré, sur la chaîne israélienne i24 News : « Ce ne sont pas des manifestants, ce sont des terroristes. »
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