Revenu au pouvoir en 2023, Luiz Inacio Lula da Silva vit sans doute la meilleure séquence de son troisième mandat à la tête du Brésil. Le président de gauche a enchaîné ces derniers temps les succès politiques, économiques et diplomatiques. Le dernier en date est intervenu lundi 6 octobre, lors de sa première conversation avec son homologue américain, Donald Trump, depuis le retour de celui-ci à la Maison Blanche.
L’entretien par visioconférence, d’une durée de trente minutes, a eu lieu dans une ambiance décrite comme cordiale et même chaleureuse. « J’y vois une occasion de renouer des liens amicaux (…) entre les deux plus grandes démocraties occidentales », s’est réjoui Lula sur le réseau social X, peu de temps après l’appel. Cette issue positive était loin d’être acquise, au vu des tensions accumulées entre ces deux hommes de 79 ans, aux positions diamétralement opposées.
Au mois de juillet, Donald Trump avait déclenché l’ire de Lula en frappant le Brésil d’une surtaxe douanière de 50 % à partir du mois d’août. « Nous ne sommes pas disposés à être traités comme si nous étions des subalternes ! », tonnait-il, le 26 août, entouré de ses ministres, tous coiffés comme lui d’une casquette « Le Brésil appartient aux Brésiliens ».
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