Cet article est tiré de notre supplément « Le Goût de M », consacré au goût de l’enfance, en vente sur la boutique du Monde.
En mai 2025, à quelques jours du finissage de sa première grande exposition organisée au sein des Magasins généraux, à Pantin (Seine-Saint-Denis), Valentine Gardiennet semblait flotter au milieu de ses gigantesques poupées. Modelées avec des matériaux de récupération et peintes dans des couleurs criardes, ces étranges créatures lui ont été inspirées par les épouvantails de nos campagnes et des icônes de la pop culture des années 1990, l’horrible poupée Chucky et le Pantin maléfique de la collection jeunesse « Chair de poule » en tête.
La jeune artiste de 28 ans n’en revient pas : « Sept mille cinq cents personnes ont déjà vu l’expo, j’ai rempli un Zénith ! » Cette travailleuse acharnée, diplômée de la Villa Arson, l’école nationale supérieure d’art de Nice (promotion 2020), s’est entourée de sa garde rapprochée pour préparer cette exposition, baptisée « It Takes a Village » (« il faut tout un village »). Elle a appelé en renfort les amis des ateliers Le Wonder, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où elle vit et travaille, profitant des savoir-faire de ce vivier d’artistes et d’artisans.
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