- Israël et le Hamas ont signé mercredi 9 octobre un accord pour mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza.
- Des échanges d’otages et prisonniers sont notamment prévus.
- Pour s’assurer du bon déroulement du processus, et de la cessation effective des combats, 200 militaires américains vont être envoyés sur place.
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Après des mois de tractations, un terrain d’entente a été trouvé pour mettre fin aux combats dans la bande de Gaza. Il s’agit désormais de s’assurer du respect, dans les faits, dudit accord. Dans cette optique, des militaires américains vont être déployés dans la région. Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l’amiral Brad Cooper, « aura au départ 200 hommes sur le terrain »
, indique un haut responsable américain à la presse, sous couvert d’anonymat. Aucune précision sur le « terrain »
en question n’a été communiquée. En revanche, un autre haut responsable a fait savoir qu’aucun militaire des États-Unis ne serait envoyé « dans Gaza »
même.
Concernant leurs prérogatives, ces soldats seront chargés de « superviser, observer, de s’assurer qu’il n’y a pas de violations, pas d’incursions »
, indique Washington. « Ce sera surtout de la supervision »
, est-il encore précisé. « Impliquer l’amiral Cooper a apporté beaucoup de confiance et de sécurité pour les pays arabes et de cette manière, il a été communiqué au Hamas que nous prenons un rôle très important, que le président américain prend une position très forte d’engagement derrière ses garanties »
, explique le premier haut responsable.
Vers une « force de stabilisation internationale » ?
À noter que ces forces seront complétées par des soldats d’autres pays. « Dans cette équipe de 200 personnes seront intégrés probablement un groupe de membres de l’armée égyptienne qui vont aider, des membres de l’armée qatarie qui vont aider, également des Turcs et probablement des Émiratis »
, détaille ainsi la source. « L’idée est d’être collégial. Et les Israéliens seront évidemment en relation constante avec eux »
, ajoute-t-elle. « Il n’est pas prévu d’envoyer des militaires américains dans Gaza. Il s’agit vraiment seulement de créer un centre de contrôle commun et d’intégrer les autres forces de sécurité »
, insiste-t-elle.
L’idée est, à terme, de poser les bases d’une « force de stabilisation internationale »
dans la région, avec le soutien de l’armée américaine.
Pour rappel, l’accord prévoit que l’armée israélienne a 24 heures pour se retirer vers un nouveau périmètre qui ne comprend pas Gaza city. Après cela, le Hamas aura 3 jours pour libérer 20 otages vivants et rendre les corps de 28 otages qui ne sont plus en vie. Au sein de l’État hébreu, on estime que ces libérations auront lieu lundi, comme l’a suggéré Donald Trump. Une fois cette phase achevée, l’État hébreu devra à son tour libérer près de 2000 prisonniers palestiniens, parmi lesquels 250 détenus à perpétuité.