Paris, le 13 mars 2026. A 16 heures, la Seine a dépassé le niveau de la crue centennale de 1910. A l’échelle d’Austerlitz, l’outil de référence pour mesurer la hauteur du fleuve, les 9,10 mètres ont été franchis, contre 8,62 mètres au plus haut le 28 janvier 1910. Un quart des rues de Paris sont impraticables ; des quartiers entiers sont sous les eaux notamment dans les 12e et 15e arrondissements (les plus vulnérables), des zones entières de la capitale sont sans électricité, ni chauffage, ni gaz. Dans la capitale sinistrée, où seules deux lignes de métros circulent encore, la situation continue d’empirer d’heure en heure, avec désormais l’interdiction de consommer l’eau du robinet dont la salubrité ne peut plus être garantie.
Alors que la montée des eaux a commencé il y a trois mois et que la cellule de crise de la Ville de Paris a été activée début février, un Parisien sur six a quitté la ville de son propre fait. La préfecture de police, elle, a procédé à 100 000 évacuations de personnes fragiles ces dernières vingt-quatre heures. La gare Montparnasse reste la seule gare encore ouverte et l’autoroute A4 est menacée de fermeture à hauteur de Bercy. Les autorités préviennent d’ores et déjà que les jours à venir seront plus chaotiques encore…
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