- Tenue en échec en Islande (2-2), tandis que l’Ukraine l’a emporté contre l’Azerbaïdjan, la France n’a pas encore son billet pour la Coupe du monde 2026.
- En bonne position sur le plan comptable, les joueurs de Didier Deschamps doivent mettre un dernier coup de collier pour s’assurer de voir les États-Unis, le Canada et le Mexique.
- On fait le point.
Une première occasion manquée. L’équipe de France n’est pas parvenue à poursuivre son sans-faute dans le groupe D des éliminatoires à la prochaine Coupe du monde, concédant le match nul en Islande (2-2). Les Bleus pensaient sans doute avoir fait le plus dur en renversant la vapeur après l’ouverture du score adverse, grâce à des buts de Christopher Nkunku et Jean-Philippe Mateta. Mais Kristian Hlynsson a permis aux siens de repartir avec un point. Le billet pour le grand rendez-vous de l’été prochain n’aurait de toute façon pas été officiellement validé à l’issue de la soirée, l’Ukraine étant parvenue à dompter l’Azerbaïdjan et à rester à portée de tir au classement. Cela étant, les tricolores ont toujours les cartes en main.
Avec trois succès et un nul, les joueurs de Didier Deschamps occupent toujours la première place de leur poule, avec 10 points et une différence de buts favorable (+6). Ils comptent trois longueurs d’avance sur l’Ukraine (7 points, +1) et six sur l’Islande (4 points, +2). Une marge confortable à deux journées de la fin de cette première phase des éliminatoires. L’Azerbaïdjan est d’ores et déjà hors course (1 point, -9).
Une victoire contre l’Ukraine suffit au bonheur des Bleus
La prochaine rencontre au calendrier est un France-Ukraine, qui a tout d’une affiche décisive, le 13 novembre prochain. L’équation est assez simple : une victoire, peu importe la manière ou l’écart, suffit pour envoyer les coéquipiers de Kylian Mbappé au prochain Mondial. Dans un tel scénario, ils compteraient six points d’avance sur la Zbirna
– et même sur l’Islande, si elle s’impose dans le même temps contre l’Azerbaïdjan – à une levée de la fin.
En revanche, si les Bleus signent un deuxième match sans victoire de rang, les calculs se compliquent. Mais seulement deux points supplémentaires lors des deux dernières rencontres sont nécessaires pour s’assurer un billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique. Ainsi, un nul contre l’Ukraine et un nul en Azerbaïdjan suffiraient au bonheur des joueurs au coq. Évidemment, un partage des points ou un revers lors de la première rencontre et une victoire lors de la deuxième permet aussi d’avoir mission accomplie.
Au contraire, un nul suivi d’une défaite pourrait déboucher sur une égalité au sommet du groupe (à 11 points en l’espèce), si l’Ukraine remporte son dernier duel contre l’Islande. Dans ce cas, la différence de buts permettrait de trancher, sachant que la France est en ballottage très favorable en la matière.
Une qualification par la petite porte ?
Enfin, même si cela semble improbable, deux défaites contre l’Ukraine et l’Azerbaïdjan enverraient vraisemblablement la France en barrages (du fait d’une deuxième place au classement). Dans ce cas, seule une accumulation de résultats favorables dans les autres matchs du groupe D permettrait à la troupe de Mike Maignan de conserver sa précieuse pole position.
En cas de scénario catastrophe, où rien ne tournerait en leur faveur, qui enverrait les tricolores à la troisième place, ces derniers auront encore une chance de rallier le Mondial. Les quatre vainqueurs de groupes de la Ligue A de la dernière Ligue des nations, dont ils font partie, bénéficient en effet d’une place assurée pour les barrages de la zone Europe. Mais on espère ne pas en arriver là.