NETFLIX – À LA DEMANDE – SÉRIE
De pauvres gens réduits à la misère par les bouleversements de l’économie de leur pays acceptent de participer à un jeu mortel doté d’un prix fabuleux, qui ira à l’ultime survivant. Malgré les combats au sabre qui ouvrent le premier épisode, malgré les kimonos et les intérieurs clos de portes de papier, on passe les premiers moments de Last Samurai Standing à calculer le taux de royalties que pourraient exiger les auteurs sud-coréens de Squid Game. Il faut un peu de temps pour que se dessine l’identité de la série. Au fur et à mesure que se tissent des fils narratifs issus d’univers très différents, Last Samurai Standing se dévoile comme une série d’action qui, en plus d’avoir à montrer des affrontements spectaculaires, a quelque chose à dire sur le Japon et son histoire.
On est au début de l’ère Meiji (1868-1912). Les derniers affrontements entre partisans du shogunat et soutiens du pouvoir impérial ont conduit à la disparition de la caste des samouraïs. L’un de ces guerriers déchus, Shujiro Saga (Junichi Okada, également créateur et producteur de la série, adaptée d’un roman de Shogo Imamura), tente désespérément de préserver sa famille de l’épidémie de choléra qui s’est abattue sur le pays, lorsque lui tombe entre les mains un tract invitant les praticiens des arts martiaux à se rendre dans un temple de Kyoto pour y participer à un tournoi dont le vainqueur recevra la somme de 100 000 yens.
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