C’est un texte en forme d’interpellation et d’appel à agir. Les 133 membres de la convention citoyenne sur les temps de l’enfant, qui votent leur rapport final dimanche 23 novembre, se sont inspirés de leurs prédécesseurs de la convention sur la fin de vie pour rédiger un « manifeste » qui accompagne leurs travaux, et que nous publions ici.
Au-delà du contenu de leur rapport et des propositions qui y figurent, ils souhaitent interpeller les décideurs politiques et les Français sur la situation « inacceptable » d’une société qui manque de « considération collective pour les enfants ».
Ils formulent également trois mises en garde. Premièrement, leur travail doit être lu comme un « tout » : « Nous ne souhaitons pas qu’il soit réduit à un seul de ses sujets ou qu’on y pioche une unique proposition ». Ensuite, faute de temps, tous les sujets ayant trait à l’enfance n’ont pas pu être abordés dans le rapport mais devront néanmoins « mener à des actions concrètes », estiment-ils. Enfin, alors que la scène politique française est plus morcelée que jamais, les citoyens exhortent à « dépasser tous les clivages politiques et les changements de majorités » au bénéfice des enfants. « Nous attendons maintenant de nos décideurs politiques qu’ils prennent leurs responsabilités et prouvent que la politique peut encore être au service du bien commun », écrivent-ils.
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