Hommage à Mehdi Kessaci, assassiné à Marseille : « Il faut que ça s’arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau »
A Marseille, près de 6 200 personnes se sont rassemblées, samedi, près du rond-point où a été assassiné Mehdi Kessaci, à l’appel de l’association Conscience, fondée par Amine Kessaci, le frère de la victime, selon la préfecture. Le militant écologiste et figure de la lutte contre le narcotrafic s’est exprimé dans un discours préenregistré. « Nous parlons parce que nous savons que le silence tue », a-t-il déclaré, demandant la justice pour son frère et insistant sur la nécessité d’augmenter les moyens afin de lutter contre le narcotrafic.
Sa famille était aussi présente. Sa mère a pris la parole, affirmant qu’« il faut que ça s’arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau ». Plusieurs personnalités politiques se sont jointes au rassemblement, au cours duquel deux minutes de silence ont été observées.
A la COP30, les Etats s’accordent au Brésil sur un texte minimal sans mention de la sortie des énergies fossiles
Après plusieurs jours de négociations à la COP30 de Belem, au Brésil, les délégations de 194 Etats se sont accordées sur un texte, samedi, au cours de la session de clôture. Mais, contrairement au texte adopté lors de la COP28, à Dubaï, celui-ci ne fait pas mention explicitement de la sortie des énergies fossiles, principale cause du réchauffement, alors que le seuil de + 1,5 °C a été franchi pour la première fois en 2024.
L’accord prévoit toutefois le triplement des fonds consacrés à l’adaptation au changement climatique d’ici à 2035. Et il prévoit d’instituer un « dialogue » sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité avec d’autres pays exportateurs.
Ukrainiens, Américains et Européens se réunissent à Genève pour discuter du plan de « paix » américain
Une délégation ukrainienne présidée par Andriy Yermak, chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, a tenu une réunion à Genève, en Suisse, avec des représentants américains, ainsi que français, britanniques, allemands et européens pour parler du plan de « paix » de Donald Trump. Le document en 28 points doit, selon le président américain, mettre un point final au conflit déclenché par l’invasion russe en février 2022. Mais il reprend plusieurs exigences-clés de la Russie, à savoir que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l’OTAN.
Benyamin Nétanyahou ordonne une frappe contre le « chef d’état-major » du Hezbollah à Beyrouth, faisant cinq morts
Le premier ministre israélien a ordonné une frappe, dimanche, contre le « chef d’état-major » du Hezbollah à Beyrouth, a fait savoir son bureau. Le ministère de la santé libanais a fait état de cinq morts et de 28 blessés après cette attaque, la première sur la capitale libanaise depuis le 5 juin. L’armée israélienne a annoncé, en fin d’après-midi, avoir « éliminé » le chef d’état-major du Hezbollah, Haytham Ali Tabatabaï.
De son côté, le Hezbollah a confirmé qu’une « personnalité de la résistance » avait été visée, sans préciser son identité ni son sort. Les dirigeants « étudient la question de la riposte et prendront la décision qui s’impose », a déclaré un responsable du mouvement pro-iranien, Mahmoud Qomati. Le président libanais, Joseph Aoun, a demandé « à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et d’intervenir sérieusement et avec force pour mettre fin aux attaques contre le Liban ».
Après le rejet du budget à l’Assemblée, l’hypothèse d’une loi de finances spéciale prend corps
Dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont rejeté quasi unanimement la première partie du projet de loi de finances (un député a voté pour, 84 se sont abstenus), concernant les recettes, renvoyant tout le texte initial du gouvernement au Sénat, qui s’en saisira la semaine prochaine. Le Parlement dans son ensemble a jusqu’au 23 décembre pour l’examiner.
« Il n’y a pas d’alternatives pour trouver un budget à un compromis parlementaire et à un vote », a insisté la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, qui a évacué la perspective d’utiliser l’article 49.3 ou des ordonnances pour adopter les textes budgétaires en soulignant que le premier ministre, Sébastien Lecornu, était opposé à ces deux solutions.
L’hypothèse d’une loi de finances spéciale, qui prolonge le budget actuel de l’Etat sur les premiers mois de l’année 2026 afin de laisser le temps aux parlementaires d’aller au bout de l’examen, prend corps. Elle est jugée « la plus probable » par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel (LFI).
Des milliers de manifestants à travers la France contre les violences faites aux femmes
Des milliers de manifestants ont bravé le froid à travers toute la France, samedi, pour exprimer leur colère face à la persistance des violences faites aux femmes.
Les associations réclament l’adoption d’une loi-cadre intégrale contre les violences, un budget de 3 milliards d’euros pour la mettre en œuvre, l’effectivité des séances d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité, ou encore l’arrêt de la baisse des financements des associations qui accompagnent les victimes.
« Les violences et l’impunité des agresseurs persistent huit ans après l’élection d’Emmanuel Macron, dénonce le collectif Grève féministe. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. » Les cortèges ont rassemblé 17 000 personnes à Paris et 17 200 en région, selon des chiffres de la police.











