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« Comme si on m’avait arraché une partie de moi-même » : la mère de Lola se confie à « Sept à Huit », un mois après le procès

Espace PresseBy Espace Pressenovembre 23, 2025
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« Comme si on m’avait arraché une partie de moi-même » : la mère de Lola se confie à « Sept à Huit », un mois après le procès

  • La condamnation de la meurtrière de sa fille à la peine maximale possible en France l’a apaisée, mais c’est une vie à reconstruire qui attend Delphine Daviet.
  • La mère de Lola est désormais capable de regarder des photos de sa fille, de parler d’elle, face à Audrey Crespo-Mara dans « Sept à Huit ».
  • Elle revient sur le procès, sur sa relation avec Lola et sur ses projets qui commencent à émerger de l’abîme du chagrin.

Suivez la couverture complète

Meurtre de Lola : l’accusée condamnée à la perpétuité incompressible

Sur les murs, sur les meubles, jusque sur sa peau. En dessin ou en photo, Lola est partout dans la maison de sa mère Delphine Daviet, qui s’est même fait tatouer son portrait sur l’avant-bras. Depuis le Pas-de-Calais, où elle est retournée vivre depuis la tragédie qui lui a arraché sa fille (nouvelle fenêtre), elle revient sur l’épreuve du procès, qui s’est clos le 24 octobre dernier. « Le verdict m’a beaucoup apaisée », constate-t-elle dans le « Portrait de la Semaine » de « Sept à Huit », dans la vidéo en tête d’article.

Pour autant, le soulagement n’a pas calmé la douleur, ni le manque. « Intérieurement, bien sûr, rien ne va. Parfois, je souris devant les gens, mais je n’aime pas me montrer autrement », glisse-t-elle dans un sourire pudique justement. Une contradiction contenue tout entière dans ses yeux bleus, qui laissent par moment échapper quelques larmes. 

« Je ne la pardonnerai jamais » : une confrontation douloureuse avec la meurtrière

« On croyait en la justice et on l’a eue », avait-elle lancé aux côtés de son fils Thibault, le grand frère de Lola, quelques minutes après l’annonce du verdict, le 24 octobre dernier. Dahbia Benkired venait d’être reconnue coupable par la cour d’assises de Paris du viol, de la torture et du meurtre de Lola, l’après-midi du 14 octobre 2022 (nouvelle fenêtre). Plus d’une heure et demie d’horreur insondable dans un appartement d’un immeuble du XIXe arrondissement de Paris, dont les parents de la fillette de 12 ans étaient les gardiens. La justice l’a condamnée à la perpétuité incompressible (nouvelle fenêtre), la peine maximale prévue par le code pénal. 

« Je me suis blottie dans les bras de mon fils et je lui ai dit : on l’a eue. Elle ne sortira plus, elle sera enfermée toute sa vie. Ça, ça soulage énormément », se souvient Delphine Daviet. « Ça apaise de savoir qu’en France, on peut avoir une justice. » Un poids s’est aussi levé de ses épaules lorsqu’elle a appris que la meurtrière de sa fille ne ferait pas appel (nouvelle fenêtre). « Je ne me voyais pas encore refaire tout ce chemin et reprendre depuis le début et tout revoir. Non – ça n’aurait pas été possible pour moi », constate-t-elle. 

Les six journées d’audience ont été un long calvaire (nouvelle fenêtre), qu’elle est malgré tout parvenue à traverser, grâce au soutien de son fils et de sa famille. L’épreuve la plus difficile a été celle du visionnage des photos de Lola, après sa torture et sa mort. Elles « font mal, très mal », « elles sont dans ma tête et elles resteront gravées un bon moment, je pense », glisse-t-elle. 

La meurtrière de Lola, elle, n’exprimait « pas d’émotion » dans son regard, qu’elle n’a d’ailleurs jamais posé sur les proches de l’enfant. « Du vide, que du vide », résume Delphine Daviet. La jeune femme lui a présenté des excuses, mais en vain : « Je ne l’ai pas encaissée, et je ne l’encaisserai pas. Elle ne mérite pas le pardon », lâche-t-elle. La famille attendait toute la vérité, mais « même là, on ne l’aura jamais je pense, la vérité à 100% », constate la mère de la fillette. À l’audience, dans ses récits erratiques de cette journée noire (nouvelle fenêtre), la condamnée n’a pas répondu à bon nombre de questions. « Je lui en veux, je lui en veux. Je ne la pardonnerai jamais », insiste Delphine Daviet. 

Rendre hommage à sa « mini-moi », « sentir qu’elle est là avec nous »

Pour autant, elle se refuse à la haïr. « Parce que ça va tout compte fait me bouffer ma vie, si j’ai de la haine. Je préfère ne plus y penser, à elle, elle ne le mérite pas », raisonne-t-elle. Elle n’a d’ailleurs jamais appelé la tortionnaire de sa fille par son nom : « Je ne peux pas. Je l’ai toujours considérée comme une chose, le diable, le monstre. Pour moi, il n’y a pas d’autre mot qui peut exister pour elle. »

On était pareilles. On aimait rigoler, être sociable, aider les gens

Delphine Daviet, la mère de Lola

Désormais, la mère de Lola « préfère penser qu’à (sa) fille », « ma mini-moi, comme je dis tout le temps ». En évoquant l’enfant, petite blonde et large sourire, elle retrouve son souffle. « On était pareilles. On aimait rigoler, être sociables, aider les gens. Même caractère – fichu caractère parfois ! On était très fusionnelles, toujours ensemble pratiquement », énumère-t-elle.  

Un lien plus fort que la mort : chaque jour, elle parle à sa fille. Pour lui dire quoi ? « Qu’elle me manque. Énormément. Beaucoup. Que je l’aime. » Des larmes roulent sur ses joues lorsqu’elle souligne qu’il est « extrêmement dur » de se rendre compte qu' »elle n’est vraiment plus là, de me dire que je ne la verrai plus ». « C’est comme si on m’avait arraché une partie de moi-même », résume Delphine Daviet, face au constat brutal que le drame « est bien vrai, bien réel ». Elle pose alors les yeux sur les photos de sa fille, son portrait tatoué sur son bras, des images qu’elle ne parvenait pas à regarder il y a peu encore. Maintenant que le procès est terminé (nouvelle fenêtre), « j’ai besoin de plus en plus de pouvoir regarder, de sentir qu’elle est là avec nous », souligne-t-elle. Et de parler d’elle.

Remonter à la surface, pas à pas

La déflagration de la mort de Lola a aussi emporté avec elle Yohan, son père (nouvelle fenêtre), décédé un an et demi plus tard de chagrin, selon sa femme (nouvelle fenêtre). « Il s’est laissé aller complètement. Il ne mangeait plus, il ne dormait plus. Mon mari, je l’ai aussi perdu le jour du drame », confie-t-elle. Plusieurs autres drames ont aussi brisé sa vie : son frère mortellement fauché à moto, son père victime d’un accident de la route, sa mère qui est également décédée… Et l’ont laissée quasi seule au milieu des absents. 

« On se demande comment on tire encore debout. Parce que ça fait beaucoup de drames pour une seule et même famille. J’essaye de me battre, de me lever le matin », explique-t-elle malgré tout. Essayer de « faire autre chose, de bouger », de « s’occuper ». Même si pour l’heure, elle ne trouve pas la force de retrouver un emploi. « Mais je compte, bien sûr, refaire ma vie », assure-t-elle, notamment grâce à son pilier, son fils Thibault. Elle a entamé un CAP Petite Enfance, avec l’objectif de le décrocher l’an prochain et pouvoir travailler ensuite. 

L’avenir, si brumeux soit-il, elle tente malgré tout de l’imaginer. « J’espère être heureuse, quand même, dans ma vie. Que la roue tourne et que notre famille soit heureuse », lance-t-elle, bien consciente qu’il faudra toujours composer avec la tristesse. Elle fixe des caps, des petits objectifs, pour tenter de se remettre à flot. « Essayer un jour peut-être de refaire Noël en famille aussi, ce que je ne fais plus en famille, appuie-t-elle. Des petites choses comme ça, ce serait déjà un grand pas pour moi. »


M.L. | Reportage Sept à Huit Audrey CRESPO-MARA et Sébastien ALCARAZ

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