A quatre mois des municipales, les mauvais signaux s’accumulent dans la campagne des maires écologistes. Ils n’ont cependant pas besoin d’un coup de pression supplémentaire, eux qui se savent attendus au tournant après leur percée spectaculaire en 2020 – ils avaient pris une dizaine de grandes villes.
Les rapports avec les autres forces de gauche sont par endroits compliqués, notamment avec La France insoumise (LFI). A Besançon, la maire, Anne Vignot, a pris le risque de la rupture avec les socialistes, pourtant dans sa majorité, pour engager des discussions avec LFI. En mai, les « insoumis » ont annoncé leur ralliement à Mme Vignot, avant, fin octobre, de claquer la porte en dénonçant des « discussions stériles et inopérantes ». Depuis, la campagne flotte. Le socialiste Jean-Sébastien Leuba, qui conduit une liste Parti socialiste-Place publique-Parti radical de gauche-Cap21, est prêt à relancer une alliance avec Mme Vignot à condition que celle-ci clarifie sa position et rompe avec le programme de LFI. « Si on veut emporter la ville, c’est avec le socle de la majorité actuelle », prévient-il. Mme Vignot n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
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