- Invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 », le président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale a estimé que l’examen du budget ne pouvait se terminer que par une loi spéciale.
- « On ne se remet pas d’un 404 à 1 », a déclaré Éric Coquerel après le rejet massif du texte à l’Assemblée nationale.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Un vote sans appel. Après le rejet quasi unanime de la partie « recettes » du budget de l’État à l’Assemblée nationale (404 contre, 1 seul pour, 84 abstentions), dans la nuit de vendredi à samedi, Éric Coquerel a estimé sur TF1 qu’il n’y avait pas d’autre issue qu’une loi spéciale. « Ça va se terminer sur une loi spéciale à mon avis sauf s’ils ressortent le 49.3 ou les ordonnances parce qu’on ne se remet pas d’un 404 à 1 »
, a déclaré le président LFI de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
« Pas une option »
pour le Premier ministre, « parachute de dernier ressort »
pour la ministre des Comptes publics, la loi spéciale est pourtant une hypothèse qui prend corps compte tenu du rejet historique du texte en première lecture. « Avec la loi spéciale, pour bien comprendre, on remet les impôts de l’an dernier et puis, par décret, on décide des dépenses qui ont déjà été votées »
, explique Éric Coquerel sur TF1.
Éric Coquerel critique de la recherche d’un compromis
« Mais en attendant, ils ne passeront pas leur budget parce qu’il n’est pas bon pour le pays et qu’ils sont minoritaires »
, affirme le député LFI de Seine-Saint-Denis, qui dénonce la volonté du gouvernement de trouver « un compromis sur la base de leur budget »
.
« Non, Amélie de Montchalin ne cherche pas un compromis. Sinon, elle ne commencerait pas en réalité à dévaloriser des taxes qui ont été votées par l’Assemblée »
, a ensuite répondu Éric Coquerel à Adrien Gindre.
Avec un calendrier budgétaire très serré, c’est maintenant au Sénat de se lancer lundi, et jusqu’au 15 décembre, dans le périlleux examen du budget de l’État en commission des Finances, en repartant de la copie initiale du gouvernement.









