« Mieux prévenir, lutter contre et sanctionner les violences sexistes et sexuelles envers les femmes et les enfants. » La députée socialiste de Seine-et-Marne Céline Thiébault-Martinez devait présenter, lundi 24 novembre, aux côtés d’associations féministes et de représentants de huit groupes parlementaires, une proposition de loi « intégrale » contre les violences envers les femmes et les enfants. Selon les derniers chiffres relatifs de la mission interministérielle pour la protection des femmes, parus jeudi 20 novembre, 277 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de viols ou tentatives de viols ou d’agressions sexuelles en 2023, soit une femme toutes les deux minutes. Et 1 283 femmes ont été victimes de féminicides directs ou indirects (ce qui comprend le harcèlement par conjoint ayant conduit au suicide) en 2024.
Le texte, dont Le Monde a pris connaissance, contient 78 articles. Soutenu par plus d’une centaine de parlementaires, il est le fruit de dix mois de travail mené avec l’ensemble des forces politiques, à l’exception du Rassemblement national et de son alliée, l’Union des droites pour la République.
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