Une semaine après le passage du cyclone Ditwah au Sri Lanka, le bilan des inondations et des glissements de terrain est monté à 607 morts, a annoncé vendredi 5 décembre l’agence de gestion des catastrophes (DMC).
Plus de 2 millions d’habitants ont été touchés par cette catastrophe naturelle, la plus meurtrière dans le pays depuis le tsunami de 2004, et 214 personnes étaient toujours portées disparues vendredi, a ajouté la DMC.
L’Organisation nationale chargée de la sécurité des bâtiments (NBRO), dont la mission est de surveiller la stabilité des reliefs, a émis vendredi de nouvelles alertes aux intempéries dans le centre de l’île de 22 millions d’habitants. « Les chutes de pluie ont dépassé 150 mm par endroits ces dernières vingt-quatre heures. Si elles continuent, mettez-vous à l’abri pour éviter les risques de glissement de terrain », a averti la NBRO.
Des milliers de militaires déployés
Les eaux qui ont noyé de nombreux faubourgs de la capitale, Colombo, ont poursuivi leur décrue, permettant à une partie des habitants de regagner leur domicile. Le nombre de sinistrés accueillis dans les hébergements d’urgence a reculé de 225 000 à 170 000.
Dans les provinces du centre du pays, les opérations de nettoyage se sont poursuivies vendredi, notamment avec l’aide de l’armée, qui a déployé des milliers d’hommes dans les zones inondées ou dévastées.
Selon le commissariat général du gouvernement chargé des services essentiels, l’électricité a été rétablie dans près des trois quarts du pays, seuls certains secteurs du centre restant encore privés de courant et de téléphone. Les autorités ont estimé entre 6 milliards à 7 milliards de dollars le coût de la reconstruction du pays, dont l’économie émerge à peine de la pire crise de son histoire, débutée en 2022.









