- L’expression « Six-seven » est devenue virale sur les réseaux sociaux.
- Elle est surtout utilisée par les adolescents de la Génération Alpha.
- Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Karim Bennani revient sur son origine.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Depuis le mois d’octobre, une expression un peu absurde est dans la bouche des enfants et des adolescents américains : « Six-Seven » ou « Six-sept » en français. Mais avec les réseaux sociaux, la tendance traverse les frontières. À l’origine de cette expression, une chanson d’un rappeur de Philadelphie, Skrilla. Dans sa chanson « Doot Doot », il prononce le fameux « Six-Seven ». Mais attention, il y a une manière de le prononcer : « Six Seveeeennnn ». Et surtout, il s’accompagne d’un geste de la main, comme si l’on pesait le pour et le contre. Et ça ne s’arrête pas là, si une personne dit « Six-Seven », toutes les personnes autour doivent répéter. Ce code est particulièrement repris par la génération Alpha, c’est-à-dire les enfants et les adolescents nés entre 2010 et 2020. Une sorte de cri collectif de la jeunesse qui a le don d’exaspérer les parents et repris par la pop culture. La série South Park a consacré un épisode au phénomène, en octobre dernier.
Et la tendance est tellement suivie qu’on l’entend dans les salles de classe, les repas de famille, les magasins et même les restaurants. « Un célèbre fast-food vient de supprimer la commande 67
« , indique Karim Bennani dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », pour éviter que tout le monde reprenne le « Six-Seven ». Ainsi, on passe directement de la commande 66 à la commande 68. En Angleterre, les professeurs sont si à bout que l’expression est tout simplement interdite dans certaines salles de classe, explique le Daily Mail.
Une expression qui ne sert à rien
En Europe, le phénomène arrive et elle est même reprise par des politiques de premier plan, à l’instar de Keir Starmer. Le Premier ministre britannique était en visite dans une école primaire. Alors qu’il discute avec des élèves, il se prête au jeu du « Six-Seven ». Une manière pour les politiques de montrer qu’ils sont connectés, « qu’ils comprennent cette jeunesse, qu’ils s’emparent de cette tendance pour être proches, pourquoi pas, d’un futur électorat
« .
À noter que l’expression vient par ailleurs d’être désignée « mot de l’année 2025 » par le dictionnaire en ligne dictionary.com. Et si vous vous demandez à quoi sert le « six-seven ». Réponse : À rien ! Elle est absurde et c’est justement ce qui fait son intérêt, un peu comme le « Quoicoubeh », il y a deux ans en France. Mais le plus amusant dans la légende du Six-Seven, c’est que même le rappeur à l’origine de l’expression ne comprend pas comment la tendance est née… et encore moins ce qu’il entend par « 6-7 ».










