Quelque 240.000 préservatifs vont être distribués aux athlètes olympiques.
En plus des versions masculines avec « des messages de prévention », des préservatifs féminins vont aussi être proposés, ainsi que des digues buccales, une première selon le dirigeant de l’entreprise Phicogis Europe.
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Jeux Olympiques de Paris 2024
À défaut de tous repartir chez eux avec une médaille, les 14.500 athlètes des Jeux olympiques de Paris repartiront au moins avec « un souvenir atypique », se réjouit Vincent Wernette, qui dirige Phicogis Europe. Son entreprise basée à Eschau, au sud de Strasbourg, va leur distribuer quelque 240.000 préservatifs. « C’est un plaisir de pouvoir participer à mon échelle à un événement planétaire », a dit à l’AFP Vincent Wernette.
Les préservatifs, produits essentiellement en Malaisie et conditionnés en Alsace, comportent « des logos avec des messages de prévention et six visuels avec la mascotte des JO », décrit le dirigeant. Dans le détail, l’entreprise a fourni pour les Jeux 210.000 « pochettes duo » contenant un préservatif plus un gel, 20.000 préservatifs féminins, 10.000 préservatifs masculins sans latex et 2000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de rapport oral).
Plus qu’à Londres mais moins qu’à Rio
En termes de volume de protections distribuées pendant les JO, Paris se classe alors deuxième sur le podium. « La seule édition qui était plus importante, c’est celle de Rio en 2016. Il y a eu 450.000 préservatifs diffusés », rappelle Vincent Wernette. « On est au-dessus de Londres, où il y en avait 170.000 en 2012 ».
Le gérant de l’entreprise qui commercialise 12 millions de préservatifs par an souligne tout de même le caractère « unique » de cette distribution de préservatifs aux JO. « Il n’y avait eu jusqu’alors que des préservatifs masculins distribués aux JO. Maintenant, il y a des préservatifs féminins et des digues buccales. C’est bien, parce que ça permet de toucher beaucoup plus de personnes et que ça inclut les rapports femmes-femmes ».