- Depuis le 7 juillet, date du second tour des élections législatives, Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé de successeur à Gabriel Attal, qui expédie les affaires courantes à Matignon depuis trente-huit jours – une situation inédite IVe et Ve Républiques confondues – et a même avancé quant à l’ébauche d’un budget pour 2025.
- A la recherche d’une « solution institutionnellement stable », le président a multiplié les rendez-vous vendredi, recevant successivement les représentants de la gauche, du bloc central et de la droite. Ceux du Rassemblement national et de ses alliés sont attendus lundi, tout comme les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Il n’est « pas exclu » que de nouvelles consultations se tiennent mardi, en fonction de l’issue de ces premiers échanges, selon l’Elysée.
- Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, a plaidé sa cause devant le chef de l’Etat, mais la droite comme le bloc central ont annoncé qu’ils censureraient immédiatement tout gouvernement intégrant des ministres issus de la France insoumise.
- Après avoir été reçue jeudi à Tours par les écologistes, puis vendredi à Montpellier par les communistes, Lucie Castets est attendue samedi près de Valence pour discuter avec les « insoumis ».
Pour aller plus loin :
Récit. La journée qui a servi à écarter Lucie Castets de Matignon
Les faits. Lucie Castets, une novice en meetings qui a convaincu les militants écologistes à Tours
Décryptage. La gauche se divise après la menace d’une procédure de destitution d’Emmanuel Macron défendue par LFI
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Analyse. Pourquoi Emmanuel Macron n’en finit pas de prendre son temps
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