Une vigilance orange pluie et inondation concerne onze départements, du Jura aux Alpes-Maritimes, en passant par l’Ardèche.
Le Gard est également concerné.
Dans ce département, marqué par des inondations catastrophiques il y a 10 ans, tout le monde est sur le qui-vive.
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Météo
Les agents municipaux se tiennent prêts. Alors que onze départements, dont le Gard , ont été placés en vigilance orages pluie-inondations par Météo-France, des communes se préparent à couper certains points de circulation en cas de forte montée des eaux. « On va passer la nuit à surveiller pour fermer la barrière au bon moment », explique Jean-Christian Rey, adjoint au maire, à Bagnols-sur-Cèze, où une passerelle risque d’être submergée par le cours d’eau qu’elle enjambe.
« Quand le niveau de l’eau est au-dessus de 3 mètres, vous avez des gros troncs qui sont charriés. Puis une fois qu’on est par-dessus, il y a un courant absolument incroyable. Si vous êtes pris dans le courant, c’est très compliqué de pouvoir en sortir », souligne-t-il encore dans le reportage TF1 en tête de cet article.
Des communes accompagnées par Météo-France
Dans cette commune, tandis que les équipes sont mobilisées pour surveiller les zones à risque, le maire pré-enregistre des messages. Ils seront envoyés à près de 8000 foyers, ce mardi 8 octobre, tôt dans la matinée. « Je dis qu’il ne faut pas s’approcher des berges. C’est sûr, quand on a une inondation, on a envie d’aller voir la Cèze qui déborde. Sauf qu’on se met en danger », regrette Jean-Yves Chapelet (Divers Gauche).
L’équipe municipale est par ailleurs tenue au courant de l’évolution de la situation par la société Predict, filiale de Météo France . Elle accompagne les communes avant et pendant les épisodes cévenols. « On recommande aux communes d’activer les cellules municipales pour la nuit et par anticipation, sécuriser les points sensibles, passages à gué, informer les populations », précise Alix Roumagnac, président de la société.
Certaines communes ont encore en mémoire les terribles inondations qui avaient eu lieu à Montpellier et ses alentours, il y a dix ans jour pour jour. C’est le cas à Grabels, où un nouveau bassin de rétention vient d’être inauguré. « Ce barrage permet ici à un bassin de rétention d’accumuler non plus 25.000 m³ comme la dernière fois, mais 160.000 m³. On a les moyens de faire face à un événement identique à 2014 en gérant cette masse d’eau supplémentaire », se félicite le maire, René Revol (LFI).
Les pluies devraient s’intensifier dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 octobre. Météo-France prévoit des cumuls d’une centaine de millimètres, en trois à six heures.