Le hoquet est un phénomène qui touche 100 % des êtres humains et même des animaux.
Il s’agit d’un réflexe ventilatoire causé par une contraction involontaire du diaphragme.
Dans Bonjour ! La Matinale TF1, le docteur Jean-Marc Sène nous explique comment s’en débarrasser.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Il touche tout le monde, même les animaux. Il est incontrôlable et se traduit par des petites secousses répétitives. Bénin, anodin, un peu gênant, il n’est pas dangereux et passe après quelques minutes. On parle du hoquet. Un phénomène qui commence dans le ventre de nos mamans. À quoi sert-il ? Pourquoi apparaît-il ? Comment s’en débarrasser ? Jean-Marc Sène perce pour nous le mystère du hoquet dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre).
D’où vient le hoquet ?
Le Vidal définit le hoquet comme étant un « petit tressautement irritant du diaphragme« . On ne sait pas trop d’où il provient, sinon qu’il s’agirait probablement d’un ancien réflexe éventuellement ventilatoire. Le hoquet est un spasme du diaphragme. Pour mémoire, c’est le muscle qui ressemble un peu à une méduse et qui sépare la sphère digestive de la sphère respiratoire. À l’inspiration, le diaphragme se contracte, les poumons se remplissent d’air. À l’expiration, il se dilate et les poumons poussent l’air à l’extérieur. Le hoquet apparaît lorsque le diaphragme se contracte brutalement, entraînant l’expulsion de l’air et que la glotte se contracte également. Les cordes vocales se ferment rapidement et provoquent le petit « hic » que l’on produit.
Le hoquet est relativement fréquent et sans conséquence. Il peut être de 60 fois par minute, parfois, une fois par seconde. S’il est sans conséquence et ne provoque pas de douleurs, il peut être en revanche irritant. Souvent, ce phénomène est provoqué par un repas copieux, trop épicé ou avalé trop rapidement. Certaines boissons, alcoolisées ou gazeuses, peuvent aussi provoquer le hoquet. Enfin, chez le nourrisson, le réflexe est fréquent , notamment après la tétée ou le biberon.
Comment se débarrasser du hoquet ?
Mettre la tête en bas ou en arrière ? Demander à quelqu’un de faire peur ? Se concentrer sur autre chose ? Chacun a sa technique pour tenter de faire passer les petits tressautements incontrôlés. Néanmoins, il y a deux solutions efficaces pour y mettre fin. La première consiste à augmenter le CO2 dans l’organisme, en retenant son souffle pendant quelques secondes ou bien en respirant dans un sac en papier et réitérer l’opération durant une dizaine de fois. L’autre solution ? Stimuler le nerf vague (ou nerf parasympathique). Il s’agit du nerf le plus long du corps. Il démarre au niveau du cerveau, passe par le cœur et traverse le diaphragme et il a pour fonction de réguler l’état inflammatoire de l’organisme. Pour le stimuler, certains boivent un verre d’eau froide, mangent de la glace pilée, posent des glaçons dans le cou. Chanter, faire des gargarismes, fredonner, rire peut également activer le nerf vague.
Quand faut-il s’inquiéter d’un hoquet ?
De manière générale, le hoquet ne dure que quelques (longues) minutes, mais dans certains cas extrêmes, il peut perdurer pendant plusieurs heures. S’il persiste plus de 48 heures, s’il s’accompagne de douleurs au niveau du ventre ou du thorax, de vomissements ou de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin. Dans ces cas-là, le hoquet peut cacher des pathologies sous-jacentes.