Ici, la bande dessinée s’affiche partout. Sur les grandes fresques qui jalonnent la ville, et jusqu’aux noms des rues, indiqués dans des bulles de BD. Fin janvier, la population d’Angoulême (42 000 habitants à l’année) est multipliée par quatre, pendant la durée du Festival international de la bande dessinée (FIBD). Les visiteurs viennent du monde entier pour rencontrer les plus grands auteurs. Mais, outre la renommée internationale de l’événement, le FIBD est une manne financière d’ampleur pour le territoire.
D’après les données 2024 de la chambre de commerce et d’industrie de Charente, le montant total des retombées économiques des festivaliers pour Angoulême et sa périphérie proche s’élève à 3,5 millions d’euros, dont 1,33 million d’euros pour le secteur de la restauration, 375 000 euros pour les taxis et transports collectifs, 350 000 euros pour les cafés et bars… Le rayonnement du festival s’étend jusqu’à Cognac (Charente), à quarante-cinq minutes d’Angoulême, où les hôtels affichent déjà complet.
Il vous reste 80.21% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










